SPS a vu son bénéfice croître en 2020 grâce à une cession

AWP

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Le bénéfice s’est élevé à 476,6 millions de francs (+51%), grâce au gain de 204,2 millions issu de la vente de Tertianum.

La société immobilière Swiss Prime Site (SPS) a vu ses revenus reculer en raison de la pandémie de coronavirus, mais son bénéfice a fait mieux qu’attendu en 2020. Elle proposera un dividende en recul aux actionnaires, comme annoncé cet automne.

Les revenus locatifs se sont affaissés de près de 13% à 424,7 millions de francs, a indiqué la société jeudi. En termes de rentabilité, le résultat opérationnel (Ebit) avant revalorisations a gonfé de plus de 30% à 558,9 millions de francs. Dans le segment Immobilier, les revenus ont légèrement reculé (-1,4%), quand ils ont plongé de plus des trois quarts dans la division Services à seulement 28,6 millions.

Le grand magasin Jelmoli a été durement touché par le confinement du printemps, mais aussi par les restrictions des ouvertures le dimanche en fin d’année, traditionnellement propices aux achats. Les revenus liés au commerce de détail ont chuté de 13% à 110,6 millions.

Le bénéfice net s’est élevé à 476,6 millions de francs (+51%), grâce au gain de 204,2 millions issu de la vente du spécialiste des maisons de retraite Tertianum.

Les revenus locatifs et l’Ebit sont conformes au consensus AWP, quand le bénéfice a dépassé les attentes les plus optimistes.

Le taux de vacance a crû à 5,1%, contre 4,7%. La valeur totale du portefeuille atteignait 12,3 milliards (+4,7%) fin 2020.

Un dividende de 3,35 francs par action sera proposé aux actionnaires, contre 3,80 francs en 2019. La rémunération s’avère toutefois plus élevée qu’attendu par les analystes (3,25 francs).

Par ailleurs, le chef des finances Markus Meier quitte l’entreprise, remplacé au 1er juillet par Marcel Kucher, CFO de Peach Property. L’élection de Barbara A. Knoflach au conseil d’administration sera proposée lors de l’assemblée générale du 23 mars. Rudolf Huber ne se représentera pas.

Pour 2021, le groupe soleurois prévoit une hausse des recettes locatives et compte ramener le taux de vacance en dessous de 5%. Il estime que «les opportunités pour les surfaces de bureaux restent solides» en dépit du développement du télétravail, quand «la situation du commerce de détail reste difficile», selon le communiqué. Si le tourisme revient à la normale à moyen terme, «de bonnes opportunités se présenteront à nouveau pour les hôtels et l’événementiel».

Les objectifs à moyen terme sont maintenus.

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