Plazza en ligne avec les attentes

Communiqué, Plazza

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La concentration sur les biens résidentiels du segment de prix moyen ont permis jusqu’ici au groupe immobilier dirigé par Ralph Siegle de minimiser l’impact du COVID-19.

Au premier semestre 2020, Plazza a, une nouvelle fois, enregistré une évolution conforme aux prévisions. La concentration sur les biens résidentiels du segment de prix moyen ont permis jusqu’ici de minimiser l’impact du COVID-19. Avec 9,5 millions de francs, le résultat d’exploitation avant amortissements et réévaluation est comparable à celui de l’année précédente (9,2 millions) et répond aux attentes. Certains facteurs liés au marché ont également occasionné des gains de réévaluation élevés et donc un bénéfice bien plus important (21,8 millions contre 14,2 millions l’année précédente). 

A Crissier, la demande de permis pour la première étape de construction a été déposée. Cette étape représente une phase essentielle du développement du site. Le permis de construire est attendu au plus tôt fin 2020. En ce qui concerne le projet de développement à Regensdorf, un mandat d’étude a été confié à cinq bureaux d’architectes. Les résultats de cette étude devraient être connus d’ici fin 2020 et servir de base au plan d’aménagement en 2021. Durant la période sous revue, l’immeuble commercial situé à la Gewerbehallenstrasse de Wallisellen a également été vendu au prix du marché pour environ 1,7 million de francs dans le cadre d’un assainissement du portefeuille. 

Résultats d’entreprise pour le premier semestre 2020 

Les revenus immobiliers s’élèvent à 12,3 millions de francs (contre 12,2 millions l’année précédente). Avec 9,5 millions, le résultat d’exploitation avant amortissements et réévaluation est comparable à celui de l’année précédente (9,2 millions) et répond aux attentes. Grâce aux gains de réévaluation (18,7 millions contre 9,7 millions l’année précédente), le bénéfice au premier semestre atteint 21,8 millions (contre 14,2 millions l’année précédente). 

Segment résidentiel: une base toujours stable pour Plazza 

Sur le marché, la demande en bien résidentiels bien situés demeure élevée. Les perspectives de rendement à la baisse des investisseurs immobiliers entraînent une diminution des taux d’escompte et donc une hausse des évaluations. 

L’attention constante portée au segment immobilier de prix moyen a, jusqu’ici, fait ses preuves, même en période turbulente. Près de 75% des recettes locatives proviennent du segment résidentiel, qui reste le pilier principal du modèle économique de Plazza. Malgré l’augmentation du taux de vacance dans certaines régions de Suisse, Plazza ne ressent guère cette évolution jusqu’à présent. La demande en biens immobiliers de Plazza reste forte. Ils sont situés dans un segment attractif, à savoir le segment de prix moyen, ainsi que dans des emplacements centraux. Une fois de plus, aucun appartement de Plazza n’était inoccupé à la date de clôture. Le taux de vacance de 3,1% (contre 3,2% l’année précédente) du segment résidentiel au 30 juin 2020 est dû aux dernières surfaces commerciales disponibles dans les biens résidentiels à Wallisellen ainsi qu’aux places de parking et aux espaces annexes non loués. 

Bureaux: l’impact du COVID-19 limité pour le premier semestre 2020 

L’impact général du COVID-19 sur le marché immobilier des surfaces commerciales ne peut encore être évalué avec précision. En raison de la conjoncture économique actuelle, on peut s’attendre, à court terme, à une baisse de la demande, tandis que la tendance au travail à distance exercera probablement une pression supplémentaire sur le marché immobilier des surfaces commerciales. 

Chez Plazza, la situation locative dans le segment des biens immobiliers commerciaux est toutefois demeurée stable jusqu’à présent. Toutes les surfaces de bureaux (environ 8500 m²) des deux immeubles commerciaux dans le quartier Giesshübel, à Zurich, sont toujours louées. Dans l’ensemble, les recettes locatives des biens immobiliers commerciaux représentent 23% des recettes locatives. Le taux de vacance était de 6,3% à la date de clôture (contre 6,4% l’année précédente). Les risques restent donc gérables. La diversification des locataires y contribue également. La location d’espaces dont le contrat de bail expire au cours des prochains 12 à 24 mois pourrait toutefois se compliquer. 

Projets de développement

Avec deux projets de développement à Crissier et à Regensdorf, Plazza jouit de perspectives prometteuses de moyen et long terme. À Crissier, près de Lausanne, la demande de permis pour la première étape de construction a pu être introduite comme prévu fin mai 2020. Cette étape représente les deux tiers du projet, avec un volume d’investissement pouvant atteindre 220 millions de francs. Le permis de construire ne devrait pas être délivré avant fin 2020. La planification du bâtiment de l’école primaire de Crissier, qui fait partie de la première étape du projet, est également en bonne voie. La construction de la première étape devrait débuter au cours du second semestre 2021. 

La réalisation du projet à Regensdorf est prévue au plus tôt dans quatre à sept ans. Un nouveau quartier devrait y voir le jour sur l’ancien site industriel au nord de la gare. Les conditions préalables relatives au permis de construire ont été établies en mai 2017 avec la révision partielle du plan d’aménagement «Gare Nord». Plazza possède des superficies de développement résidentiel et commercial sur l’une des zones partielles. Après des premières démarches axées sur le positionnement commercial, un mandat d’étude a été confié à cinq bureaux d’architectes. Les résultats de cette étude sont attendus pour la fin de l’année. Le projet lauréat servira de base aux étapes de planification suivantes. 

Perspectives 

Plazza s’attend à un résultat d’exploitation avant amortissements et réévaluation pour l’année 2020 comparable à celui de l’année précédente. Dans la perspective actuelle, il n’est pas encore possible d’estimer si les conditions du marché occasionneront de nouveaux gains de réévaluation. 

A moyen et à long terme, Plazza suppose que la pandémie de COVID-19 ne restera pas complètement sans effets sur le secteur immobilier des surfaces commerciales et que les relocations pourraient être plus exigeantes, le cas échéant.

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