Recul des taux hypothécaires à leur niveau du début d’année.
L’économie internationale reste engluée dans la crise du coronavirus. Tant que l’épidémie n’est pas maîtrisée à l’échelle planétaire, le repli de la conjoncture mondiale devrait se poursuivre de plus belle.
La situation a continué de s’apaiser sur les marchés des capitaux en mai. Les taux swap n’ont guère bougé par rapport à leur niveau de la fin avril.
Les taux hypothécaires n’ont que marginalement évolué en l’espace d’un mois. Le taux indicatif moyen de l’hypothèque à taux fixe à 10 ans a, par exemple, diminué de deux points de base pour s’établir à 1,19%.
Les écarts entre les taux indicatifs et les meilleurs taux demeurent extrêmement importants, s’inscrivant à 0,45% pour l’hypothèque à taux fixe à 10 ans.
Sous l’effet de la récession qui frappe l’économie mondiale, le niveau des taux d’intérêt n’est pas près d’augmenter de sitôt. Afin d’éviter une appréciation du franc, la Banque nationale suisse (BNS) restera probablement contrainte de maintenir le niveau des taux en deçà de celui de l’UE.
Les primes de risque devraient demeurer faibles en raison de la stabilité du marché de l’immobilier (résidentiel) et la concurrence entre prestataires également contribuer à maintenir les taux hypothécaires à bas niveau.