CBRE Switzerland: études relatives à l'immobilier de bureau

Communiqué, CBRE

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Utilisation des immeubles de bureaux: le capital humain est le principal moteur des stratégies immobilières.

Les deux tiers des entreprises placent l’engagement de leurs collaborateurs (68%) et le recrutement et développement des talents (65%) parmi les trois principaux moteurs de leur stratégie immobilière, devant la réduction des coûts. C’est ce que révèle l’étude EMEA Occupier Survey 2019, publiée par CBRE.

L’enquête montre que le capital humain gagne constamment en importance parmi les moteurs des décisions touchant à l’immobilier. Lors de l’édition 2018, les entreprises classaient encore la réduction des coûts en tête des facteurs de leur stratégie, l’engagement des collaborateurs n’arrivant qu’en quatrième position. Cette année, les places se sont inversées et l’optimisation du capital humain est devenue la priorité absolue des stratégies immobilières.

«Les attentes des entreprises et de leurs collaborateurs ont évolué au cours des dernières années», commente Nicole Weber, Directrice Advisory and Transaction Services de CBRE Suisse. «Du point de vue de l’utilisateur, le défi actuel consiste à se procurer et gérer des actifs immobiliers en combinant les sites, les fonctions et les modes de travail de façon à pouvoir les adapter parfaitement aux attentes en constante évolution des collaborateurs».

L’enquête identifie quatre grands leviers grâce auxquels les entreprises peuvent utiliser leurs actifs immobiliers afin d’améliorer leur attractivité pour leur personnel spécialisé:

  1. Acquisition et équipement: si les modèles traditionnels restent plébiscités pour les contrats de location importants dans le neuf, l’étude constate que les utilisateurs sont de plus en plus sensibles à certaines particularités des bâtiments. Près de 60% des entreprises interrogées se disent prêtes à payer 10% de plus sur les loyers les plus élevés en échange d’une offre de qualité et flexible en matière d’exploitation et d’équipements (technologies innovantes notamment). L’impression qui domine est que les bâtiments proposant un mix modulable (options d’équipement, aménagement des espaces, environnements de travail, options techniques, etc.) sont les plus prisés.
  2. Espaces flexibles: l’intérêt des entreprises pour les surfaces flexibles ne cesse de croître. L’utilisation de ce type de surfaces pour recruter et fidéliser les talents a progressé de 10% en un an. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à utiliser des solutions flexibles dans le cadre d’une expérimentation sur différents modèles d’utilisation et d’environnement de travail.
  3. Expérience utilisateur (user expérience (UX)): les programmes d’expérience utilisateur, qui visent à couvrir l’ensemble du spectre des besoins du personnel vis-à-vis de son environnement de travail, des infrastructures et des services, sont encore relativement rares. Seul un tiers environ des entreprises ont un programme de ce type en place ou envisagent de s’en doter. Mais un tiers aussi prévoient d’introduire un lead UX et deux tiers seraient prêtes à payer plus cher pour un bâtiment dans lequel le bailleur proposerait une offre UX élargie.
  4. Technologie: la disruption technologique (intelligence artificielle et apprentissage automatique notamment) devient un moteur important de la stratégie technologique. Sept entreprises sur dix (70%) prévoient de relever le niveau de leur investissement dans les technologies appliquées à l’immobilier au cours des prochaines années, en privilégiant les solutions centrées sur l’utilisateur.

«De manière générale, les entreprises s’efforcent de plus en plus à investir dans les meilleures conditions possibles pour un environnement de travail innovant et flexible, afin que leurs collaborateurs actuels et futurs puissent travailler de façon plus efficiente et, lorsque cela est faisable, être intégrés et fidélisés de façon optimale», conclut Nicole Weber.

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