Le bénéfice net s’inscrit en recul de 21,4% à 30,6 millions de francs en raison d’un effet de base défavorable et de revalorisations nettement inférieures sur un an.
La société immobilière Warteck Invest a pu gonfler ses revenus locatifs l’année dernière grâce à l’acquisition d’un immeuble à Bâle et malgré des réductions accordées aux locataires affectés par le coronavirus. Le bénéfice net s’inscrit en recul de 21,4% à 30,6 millions de francs en raison d’un effet de base défavorable et de revalorisations nettement inférieures sur un an.
L’entreprise bâloise avait profité en 2019 de la dissolution de provisions fiscales pour atteindre un résultat historiquement élevé, rappelle-t-elle mercredi dans un communiqué. Hors revalorisations, le bénéfice net a gonflé de 5,9% à 16,5 millions de francs.
Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende inchangé de 70 francs.
Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) s’est étiolé de 3,1% à 38,2 millions de francs. Les revalorisations se sont inscrites à 12,3 millions, un montant inférieur de près de 20% par rapport aux 15,5 millions de l’exercice précédent. Sans cet effet, l’Ebit présente une hausse de 3,6% à 25,9 millions.
Les revenus locatifs ont atteint 30,6 millions de francs (+3,8%) portés par l’acquisition d’un bien à Bâle. La société rhénane a par ailleurs négocié des réductions de loyers avec quelque 60 clients affectés par la crise pandémique, avec un effet négatif de 0,5 million sur les recettes.
A fin décembre, la valeur du portefeuille immobilier s’élevait à 838,6 millions de francs, augmentée de 3,8% sur un an. Warteck Invest a nettement comblé son taux de vacance, celui-ci passant à 3,0% contre 5,0% auparavant.
Pour 2021, la direction s’attend encore à un impact du coronavirus sur le marché immobilier et ses affaires, sans toutefois fournir des prévision chiffrée.
Dans les cinq années à venir, la société dispose de 19 projets en développement représentant 230 millions de francs d’investissements, a souligné le directeur général Daniel Petitjean lors d’une vidéo-conférence.
Le responsable des finances Daniel Lanfranconi a pour sa part rappelé que la diversification soutenait le développement de Warteck Invest. Près de 49% des loyers théoriques proviennent ainsi de logements et 23% de bureaux, alors que le secteur de la restauration, particulièrement touché par la pandémie, ne représente que 1,6%.
A la Bourse suisse, ces annonces provoquaient une légère réaction positive des investisseurs. Le titre Warteck progressait en effet de 0,4% à 2300 francs, prenant son indice de référence SPI (-0,11%) à contre-pied.