Wendel: André François-Poncet va quitter la présidence du directoire

AWP

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La société d’investissement annonce que le successeur prendra ses fonctions «au cours du second semestre», à l’issue du processus de sélection.

André François-Poncet, qui a pris la présidence du directoire de Wendel début 2018, va quitter son poste avant la fin de son mandat prévu en avril 2025, a annoncé jeudi la société d’investissement, confirmant une information parue dans Les Echos.

Le groupe précise que M. François-Poncet «continuera d’assurer ses fonctions jusqu’à la nomination et l’arrivée du prochain président du directoire», qui interviendra «au cours du second semestre», à l’issue du processus de sélection de son successeur.

En marge de l’assemblée générale de la société qui se tenait jeudi après-midi, le président du conseil de surveillance Nicolas ver Hulst a adressé à M. François-Poncet «ses plus vifs remerciements pour le travail remarquable accompli à la tête de Wendel pendant près de cinq ans».

L’entreprise a mandaté un chasseur de têtes afin de recruter un «nouveau venu (...) du même calibre» que le sortant, a continué M. ver Hulst.

M. François-Poncet continuera à exercer ses fonctions jusqu’à la nomination de son successeur.

Interrogé sur le sujet, ce dernier s’est défendu de toute «mauvaise nouvelle» cachée derrière sa décision et a évoqué une «succession ordonnée, qui sera faite en parfaite intelligence».

André François-Poncet, diplômé de HEC et Harvard, avait auparavant travaillé seize ans chez Morgan Stanley (Londres, New York et Paris), puis au sein de BC Partners (Paris et Londres) en tant que managing partner puis senior advisor, pendant quinze ans. Il est par ailleurs administrateur d’Axa depuis 2016 et vice-président du conseil d’administration de Bureau Veritas depuis 2018.

Wendel a réalisé un bénéfice net de 1,05 milliard d’euros en 2021, après une année 2020 dans le rouge en raison de la pandémie de COVID-19.

L’actualité de Wendel a été marquée en début d’année par le procès d’une quinzaine d’anciens dirigeants et cadres de la société d’investissement, au premier chef desquels le baron Ernest-Antoine Seillière, 84 ans, patron des patrons de 1997 à 2005 et alors président du conseil de surveillance de Wendel.

L’affaire remonte à mai 2007 quand ces dirigeants s’étaient réparti - sans être imposés - un gain net total de 315 millions d’euros issu d’un programme d’intéressement baptisé Solfur.

Le 20 avril 2022, M. Seillière a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans de prison avec sursis et l’ancien président du directoire, Jean-Bernard Lafonta, à quatre ans de prison avec sursis, des condamnations assorties pour chacun de l’amende maximale encourue à l’époque 37’500 euros.

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