Wendel retrouve la santé en 2021, plus d’un milliard d’euros de bénéfice

AWP

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Wendel proposera donc le 16 juin lors de son assemblée générale un dividende ordinaire de 3 euros par action, soit une hausse de 3,4%.

La société d’investissement Wendel a annoncé vendredi avoir réalisé un bénéfice net de 1,05 milliard d’euros (1,09 milliard de francs) en 2021, après une année 2020 dans le rouge à cause de la pandémie de Covid-19.

La société avait essuyé en 2020 une perte nette de 264 millions d’euros. En 2021, elle a plus que doublé son bénéfice net par rapport à 2019 – il s’établissait alors à quasiment 400 millions d’euros.

L’actif net réévalué, indicateur clé permettant de mesurer la valeur du portefeuille, atteint 188,1 euro par action, soit une augmentation de 18,2% par rapport à 2020.

Wendel proposera donc le 16 juin lors de son assemblée générale un dividende ordinaire de 3 euros par action, soit une hausse de 3,4%.

Les sociétés que Wendel détient dans son portefeuille ont toutes réalisé de meilleurs résultats qu’en 2019 «sur une base organique», indique le groupe dans un communiqué.

Bureau Veritas (inspection et certification) voit ainsi son chiffre d’affaires croître de 8,3% par rapport à 2020, tandis que Stahl (chimie) gagne 24,2%.

L’activité de Crisis Prevention Institute, qui opère dans le domaine de la gestion et de la prévention des risques, bondit quant à elle de 63,6%, en partie grâce «au retour des formations en présentiel», a souligné André François-Poncet, président du directoire de Wendel, lors d’une conférence de presse téléphonique.

Le groupe s’est réjoui de la cession de Cromology, l’un des leaders de la peinture décorative en Europe, qui a généré un produit net de 896 millions d’euros et de l’achat d’Acams, spécialiste de la criminalité financière. Wendel a investi 304 millions d’euros en fonds propres pour cette société, qui conseille notamment les entreprises au sujet des sanctions internationales contre la Russie.

«Nous avons eu la bonne fortune de les acheter avant que tout cela se décante», a remarqué M. François-Poncet.

Il a précisé que le groupe était exposé de manière «très marginale» à l’Ukraine et à la Russie, à hauteur de 1% environ de son poids économique total.

Le groupe a en revanche déploré le mauvais départ en Bourse de IHS Towers (tours télécoms), introduit en octobre à Wall Street. «Compte tenu du repli du cours de l’action sur la période comprise entre l’introduction en Bourse et le 31 décembre, une perte de valeur de 357 millions d’euros a été comptabilisée en capitaux propres», a-t-il précisé.

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