Wendel Group acquiert un spécialiste de la criminalité financière

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L’opération, qui devrait être finalisée durant le premier semestre de l’année, valorise ACAMS à 500 millions de dollars (457 millions de francs) et prévoit une prise de participation à hauteur de 99% par Wendel.

La société d’investissement française Wendel a annoncé lundi l’acquisition d’un spécialiste de la certification dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière, ACAMS (Association of Certified Anti-Money Laundering Specialists).

L’opération, qui devrait être finalisée durant le premier semestre de l’année, valorise ACAMS à 500 millions de dollars (457 millions de francs) et prévoit une prise de participation à hauteur de 99% par Wendel, qui «investira jusqu’à environ 355 millions de dollars en fonds propres», a précisé le groupe dans un communiqué.

L’acquisition, qui intervient dans le cadre plus large de celle de la branche des services financiers de l’entreprise américaine Adtalem Global Education, est réalisée conjointement avec la société Colibri.

«En tant que fournisseur de services permettant in fine de lutter efficacement contre des activités criminelles comme le financement du terrorisme, le trafic humain ainsi que d’autres atteintes aux droits fondamentaux, à l’environnement et à la biodiversité, ACAMS est en totale adéquation avec les valeurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance, NDLR) de notre groupe», selon le président du directoire André François-Poncet et un de ses membres David Darmon, cités dans le communiqué.

ACAMS propose une certification à plus de 50’000 professionnels qui doivent suivre des modules de formation réguliers afin de maintenir leur certification.

L’entreprise, qui emploie 275 salariés aux Etats-Unis, à Londres et Hong-Kong, a réalisé sur son exercice décalé clôturé en septembre dernier un chiffre d’affaires de 83 millions d’euros.

Wendel, qui doit publier ses résultats annuels le 18 mars prochain, a enregistré un chiffre d’affaires au troisième trimestre de 1,89 milliard d’euros (1,95 milliard de francs), en hausse de 11,1% sur un an.

Le groupe d’investissement voit plusieurs de ses anciens dirigeants et cadres, dont Ernest-Antoine Seillières, ancien président du conseil de surveillance du groupe, répondre devant la justice depuis une dizaine de jours d’accusations de fraude fiscale.

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