Scor repasse dans le vert au premier trimestre

AWP

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Qualifiant les résultats de «très satisfaisants», Thierry Léger, le nouveau directeur général qui a pris ses fonctions au début du mois, s’est dit «tourné vers l’avenir».

Le réassureur Scor a annoncé vendredi un bénéfice net de 311 millions d’euros (303,2 millions de francs) au premier trimestre, grâce notamment à une hausse des tarifs, contre une perte de 35 millions l’an dernier à la même période, retraité selon une nouvelle norme comptable.

Ce redressement est supérieur aux attentes puisque les analystes tablaient sur un bénéfice net deux fois moindre selon les consensus établis par Bloomberg et Factset.

Qualifiant les résultats de «très satisfaisants», Thierry Léger, le nouveau directeur général qui a pris ses fonctions au début du mois, s’est dit dans le communiqué «tourné vers l’avenir: le marché actuel est très porteur et toutes les équipes sont mobilisées pour tirer parti de cet environnement favorable».

Scor, dont l’activité consiste à assurer les assureurs, notamment face aux grands risques, a bénéficié au premier trimestre d’»une forte amélioration des termes et conditions tarifaires».

Les difficultés du secteur ces dernières années, avec une hausse des catastrophes naturelles, ont poussé à une hausse des prix de la réassurance.

Pour Scor, les contrats renouvelés au 1er avril ont enregistré une hausse moyenne des tarifs de 7%.

«Ces conditions de marché favorables devraient se maintenir lors des renouvellements de juin et juillet 2023», souligne le communiqué.

Le groupe a également bénéficié de la diminution de la surmortalité et des sinistres liés au Covid-19, ainsi que de la hausse des taux d’intérêt.

Par ailleurs, Scor a opéré une meilleure sélection de son exposition, en réduisant notamment celle aux risques de catastrophes naturelles.

Les revenus brut d’assurance, nouvel équivalent du chiffre d’affaires après un changement de normes comptables pour le secteur intervenu au 1er janvier, ont ainsi diminué de 2% sur un an au premier trimestre, à 3,9 milliards d’euros. A taux de change constants, la baisse est de 4,2%.

Les données pour le premier trimestre 2022 ont été recalculées selon cette nouvelle norme appelée IFRS 17, d’où la communication d’une perte de 35 millions d’euros il y a un an, alors que le groupe avait à l’époque communiqué sur une perte de 80 millions d’euros.

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