Mirabaud se défend d’être dans le viseur de la Finma pour l’affaire Juan Carlos

AWP

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La seule procédure en cours dans ce dossier est celle du parquet genevois, a indiqué la banque privée ce mardi.

Le groupe Mirabaud assure ne pas être visé par une procédure de son autorité de tutelle dans le cadre de l’affaire impliquant le roi d’Espagne Juan Carlos, comme l’a affirmé le quotidien El País la semaine dernière. La seule procédure en cours dans ce dossier est celle du parquet genevois, a indiqué la banque privée mardi à AWP.

Le quotidien espagnol a affirmé la semaine dernière que la Finma avait ouvert une procédure «afin de déterminer si la banque privée Mirabaud & Cie a suivi les protocoles et la diligence raisonnable lors de l’ouverture du compte de Juan Carlos I dans lequel ont été déposés les 100 millions de dollars (65 millions d’euros) que le roi émérite a reçus en août 2008 du ministère des Finances d’Arabie saoudite».

Sollicitée pour plus de précisions concernant les «sources proches du dossier» citées, la rédaction d’El País n’a pas donné suite.

Tout en soulignant ne pas commenter «les affaires judiciaires en cours», la banque genevoise confirme «à des fins de clarification» qu’à ce jour, la seule procédure en cours dans le dossier Juan Carlos est celle instruite par le Ministère public genevois, «avec lequel la banque collabore et fait valoir ses droits».

De son côté, la Finma a rappelé comme à son habitude qu’elle ne faisait «pas de commentaires sur les éventuels clients des banques suisses, ni sur les éventuelles enquêtes en cours», tout en soulignant que «des obligations de diligence particulières s’appliquent en Suisse aux relations avec les clients considérés comme des PEP (personnalités exposées politiquement, ndlr), tant au moment de l’entrée en relation que durant le suivi permanent de cette dernière».

Le régulateur estime que la gestion des relations avec les clients considérés comme des PEP est un «aspect important» des contrôles effectués pour s’assurer que les banques tiennent suffisamment compte des réglementations en vigueur en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

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