Liechtensteinische Landesbank (LLB) a généré l’an dernier un bénéfice net de 149,4 millions de francs, en hausse de 8,4%. Les actionnaires se verront offrir un dividende de 2,50 francs par action.
Liechtensteinische Landesbank (LLB) a généré l’an dernier un bénéfice net de 149,4 millions de francs, en hausse de 8,4%. Les propriétaires se verront offrir un dividende de 2,50 francs par action, contre une rémunération de 2,30 francs au titre de 2021. Actionnaire majoritaire, la Principauté du Liechtenstein percevra un total de 52,8 millions.
Le produit d’exploitation s’est enrobé de 5,6% à 503,2 millions de francs. Les dépenses afférentes ont progressé dans une moindre mesure (+4,9%) à 328,2 millions, sous l’effet notamment d’investissements dans le numérique. Il en ressort un ratio coûts/revenus - mesurant le coût de chaque franc gagné - amélioré de quelque 180 points de base à 64,0%, détaille le compte-rendu diffusé lundi.
L’établissement n’a pour autant pas été épargné par les aléas sur les marchés. L’afflux d’argent nouveau a été divisé par deux à 3,6 milliards, après avoir doublé en 2021. Effets de changes et contre-performances financières ont rabougri la masse sous gestion (AuM) de 8,7% à 83,9 milliards. Le volume de créances accordées à la clientèle a enflé de 4,6% à 14,4 milliards.
Environ 2% des AuM et des recettes proviennent de Russie, a détaillé le directeur général (CEO) Gabriel Brenna lors d’une conférence de presse. Un retrait de ce marché n’est actuellement pas à l’ordre du jour, mais les charges qui y sont liées ont fortement augmenté. La banque doit en effet appliquer les sanctions de la Suisse, du Liechtenstein et de l’Autriche.
L’établissement n’a par ailleurs que très peu profité de l’hémorragie de capitaux de Credit Suisse, a affirmé M. Brenna.
La direction se veut confiante dans la poursuite de la croissance de l’établissement, nonobstant un niveau d’incertitudes «exceptionnellement élevé».
Les actionnaires seront invités lors de l’assemblée générale du 5 mai à valider - outre leur rémunération au titre de 2022 - l’intégration au conseil d’administration de Nicole Brunhart et Christian Wiesendanger, pour combler la vacance laissée par les départs de la vice-présidente Gabriela Nagel-Jungo et Urs Leinhäuse, atteints par la limite de mandats.