Le président d’UBS en faveur de pouvoirs élargis pour la Finma

Communiqué, UBS

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«Les gens devraient envisager de donner plus de mordant aux régulateurs», a déclaré Colm Kelleher.

Le président du conseil d’administration du géant bancaire UBS, Colm Kelleher, a plaidé en faveur d’un renforcement des prérogatives de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans le sillage de la débâcle de Credit Suisse au printemps dernier.

«Les gens devraient envisager de donner plus de mordant aux régulateurs», a déclaré l’Irlandais mardi à Londres à l’occasion d’un sommet organisé par le Financial Times. Il est «évident que dans le cas de la Suisse, la Finma n’avait pas suffisamment de mordant à l’époque», a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessité de «l’aider à en trouver».

Il y a une semaine, le directeur général (CEO) du numéro un bancaire helvétique, Sergio Ermotti, avait laissé entendre qu’il jugeait utile de procéder à des ajustements ciblés du cadre réglementaire et de déterminer des responsabilités plus explicites pour les cadres supérieurs, à l’instar de ce qui se fait au Royaume-Uni, a rappelé l’agence Reuters mercredi.

Le président d’UBS a également fait le point sur l’intégration de son ancien rival, déclarant que la banque avait jusqu’ici dépassé ses objectifs, mais qu’il restait «des difficultés à surmonter».

Interrogé sur d’éventuelles répercussions des difficultés financières du groupe immobilier Signa, aux mains de l’homme d’affaires autrichien René Benko, qui a entraîné plusieurs créanciers dans la tourmente, notamment Julius Bär, M. Kelleher s’est voulu rassurant en ce qui concerne UBS, affirmant que «c’est une exposition qui ne me préoccupe même pas».

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