Le directeur général de Natixis Nicolas Namias va prendre la tête de BPCE

AWP

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Le CEO de la banque de financement et d’investissement prendra à compter du 3 décembre la suite de Laurent Mignon, attendu à la tête du fonds d’investissement Wendel.

Le groupe bancaire BPCE, rassemblant notamment les réseaux Banque populaire et Caisse d’Epargne, a décidé vendredi de nommer au poste de président du directoire Nicolas Namias, actuellement directeur général de la banque de financement et d’investissement maison, Natixis.

Cette décision a été prise «à l’unanimité» par le conseil de surveillance réuni dans la matinée, indique BPCE. Nicolas Namias prendra à compter du 3 décembre la suite de Laurent Mignon, attendu à la tête du fonds d’investissement Wendel.

Cité dans un communiqué, M. Namias s’est déclaré «particulièrement heureux et fier» de cette décision. «Avec tous les dirigeants du Groupe, j’aurai à coeur de poursuivre le développement de l’ensemble de nos métiers», continue-t-il.

C’est le conseil de surveillance réuni vendredi matin qui a tranché, après un grand oral des deux derniers prétendants, l’autre étant l’actuel directeur général de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes Daniel Karyotis.

Cette instance est composée de 19 membres: 7 «rouges» (issus des Caisses d’épargne), 7 «bleus» (issus des Banques populaire), 3 indépendants et 2 représentant des salariés.

Nicolas Namias, 46 ans, a occupé les fonctions de directeur général chargé des finances et de la stratégie entre novembre 2018 et août 2020, puis a été nommé à la tête de Natixis, ex-filiale cotée du groupe, racheté à 100% à l’été 2021.

Il avait été nommé à ce poste pour redresser Natixis qui regroupait diverses activités telles que les opérations de marché, la gestion d’actifs ou encore l’assurance, et qui était en proie aux turbulences depuis le début de l’année.

Sous son mandat est engagé un plan de transformation prévoyant notamment une séparation avec le fonds à problèmes H2O et une réduction des risques en dérivés actions. 350 millions d’euros d’économie d’ici à fin 2024 sont également visés.

Féru de jazz et joueur de tennis occasionnel, ce père de trois enfants aux tempes grisonnantes est passé par l’ENA en même temps qu’Emmanuel Macron.

Il arrive à la tête d’une société en bonne santé, qui après une année 2021 record a affiché au premier semestre un revenu de 13,1 milliards d’euros (+5,5% sur un an), pour un bénéfice net de 2,1 milliards d’euros (+13,9%).

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