La baisse des réserves dope le bénéfice de Citigroup au troisième trimestre

AWP

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Le résultat net grimpe de près de 50% pour atteindre 4,6 milliards de dollars. Les investisseurs apprécient.

Le bénéfice net de Citigroup a bondi de 48% au troisième trimestre, dopé par la baisse des réserves mises de côté en début de pandémie et ses activités de banque d’affaires.

Comme le reste des grandes banques américaines, Citi s’était constitué un coussin financier de plusieurs milliards de dollars en 2020 au cas où ses clients ne puissent plus rembourser leurs emprunts.

L’économie s’améliorant et les finances des particuliers comme des entreprises ayant plutôt bien tenu pendant la crise, Citigroup diminue peu à peu ses réserves et en a encore relâché 1,16 milliard de dollars au troisième trimestre.

Cette somme a alimenté son bénéfice net, qui a atteint au total 4,6 milliards de dollars.

Rapporté par action et hors élément exceptionnel, le bénéfice s’est affiché à 2,15 dollars, là où les analystes attendaient 1,65 dollar.

Le chiffre d’affaires de la banque a de son côté légèrement reculé, de 1%, à 17,1 milliards de dollars, en raison notamment de la cession des activités de banque de détail en Australie. En excluant cette opération, il aurait progressé de 3%.

«L’économie continue de se reprendre à la suite de la pandémie, ce qui alimente la confiance des entreprises comme des consommateurs et conduit nos clients à nous solliciter activement», a souligné la patronne de la banque, Jane Fraser.

L’activité de banque de détail de Citigroup a vu son chiffre d’affaires reculer de 13% avec la cession en Australie mais aussi parce que les détenteurs de carte de crédit continuent à rembourser plus activement qu’habituellement leurs dettes.

Le montant total des prêts accordés par la banque de détail s’affiche en repli de 4%.

Avec des revenus gonflés par les aides du gouvernement, les clients déposent parallèlement plus d’argent sur leurs comptes (+10%) et dépensent plus par cartes (+20%).

Du côté des clients institutionnels, le chiffre d’affaires de Citi a progressé de 4%, tiré par les activités des banquiers d’affaires apportant des conseils aux entreprises souhaitant lever de l’argent ou effectuer des opérations de fusions-acquisitions.

Le revenu tiré des activités de courtage ont dans leur ensemble reculé de 4%, malgré un bond de 40% du trading sur les marchés actions.

L’action du groupe progressait de 1% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.

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