Le conseil d’administration d’EFG International doit accueillir prochainement Boris Collardi en son sein. L’ancien timonier de Julius Baer et éphémère associé de Pictet prévoit de reprendre les 3,6% du capital d’EFG mis en vente par Spiro Latsis. L’établissement zurichois prévoit de convier prochainement ses actionnaires à une assemblée générale extraordinaire pour entériner ces changements.

Le groupe profite de l’occasion vendredi pour assurer n’être présent ni en Russie, ni en Ukraine, ni en Biélorussie. La clientèle russe domiciliée en Russie représente environ 2% des avoirs sous gestion d’EFG, qui n’accepte plus de nouvelles affaires. Les titres russes constituent moins de 0,1% des actifs sous gestion.

Sur le plan opérationnel, la banque a essuyé sur les trois premiers mois de l’année un affaissement de 3% de sa masse sous gestion, à 166,7 milliards, en raison notamment de pertes sur cours évaluées à 6,9 milliards. Effets de changes et afflux d’actifs ont toutefois mitigé cette contraction. Sur un an, EFG assure avoir observé une progression de plus de 2% de ses afflux nets.

En termes de rentabilité, la direction laisse entrevoir pour le premier trimestre une performance comparable à celle de l’an dernier à pareille époque, nonobstant un ralentissement de l’activité de négoce de ses clients. Le rapport trimestriel du printemps 2021 ne contenait déjà aucune indication chiffrée à ce sujet.

L’assemblée générale ordinaire qui se tient ce jour devra se prononcer sur la distribution d’un dividende de 36 centimes par action. Le conseil d’administration prévoit en outre le rachat de 2,8 millions d’actions, à la seule fin d’alimenter des programmes incitatifs à l’intention des employés.