EFG: la Suisse et l’Italie ont représenté l’essentiel des afflux nets en 2021

AWP

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Les apports les plus importants ont été ceux en provenance de Suisse et d’Italie, avec 2,7 milliards, devant le Royaume-Uni (1,8 milliard) et l’Amérique latine (1,2 milliard).

Les marchés suisse et italien ont généré l’année dernière la part la plus importante des 8,8 milliards de francs d’afflux nets de capitaux (NNM) qui ont propulsé le bénéfice net d’EFG à de nouveaux sommets.

Les apports les plus importants ont été ceux en provenance de Suisse et d’Italie, avec 2,7 milliards, devant le Royaume-Uni (1,8 milliard) et l’Amérique latine (1,2 milliard), a détaillé le directeur général (CEO) de la banque privée, Giorgio Pradelli, dans un entretien paru pendant le week-end sur le portail portugais d’information économique Dinheirovivo.

Les activités de gestion d’actifs continuent d’attirer «de forts afflux de la part de clients tant institutionnels que privés, totalisant près de 2 milliards», a poursuivi le dirigeant, précisant que «l’exercice 2022 a bien commencé, mais pas au niveau record de l’année passée».

Le 23 février, le groupe zurichois avait fait état d’une envolée de plus de trois quarts (+78%) de son bénéfice net, à 205,8 millions de francs. A fin 2021, la masse sous gestion (AuM) se montait à 172 milliards, en hausse de 8,3% par rapport au bouclement de l’exercice précédent.

Le patron d’EFG avait alors exprimé sa satisfaction par rapport à la marche des affaires dans le marché de référence du groupe, précisant que si les trois «hubs» helvétiques avaient connu une évolution favorable, Zurich avait connu la plus forte croissance et le Tessin la plus rentable.

M. Pradelli s’était montré plus circonspect par rapport à la région Asie-Pacifique - à l’exception de Singapour et de l’Australie - où le solde des mouvements s’était avéré négatif en 2021 en raison de la réduction des crédits.

Interrogé sur la marche des affaires du groupe au Portugal, où EFG a ouvert une filiale en été 2019, le responsable de cette dernière, Bernardo Meyrelles, s’est voulu optimiste, soulignant qu’après seulement deux ans d’activité, l’entité est «déjà rentable et en forte croissance». Les conditions sont réunies pour que le volume sous gestion atteigne 1,5 milliard d’ici 2025.

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