Commerzbank s’attend à revenir dans le vert en 2021 après un bon troisième trimestre

AWP

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De juillet à septembre, la banque a dégagé un bénéfice net part du groupe de 403 millions d’euros, contre 245 millions attendus par Factset, tandis que les recettes ont légèrement reculé, à 2 milliards d’euros.

Le numéro deux bancaire allemand Commerzbank, en cours de restructuration, a relevé jeudi sa prévision pour 2021, tablant désormais sur un résultat net positif après une lourde perte en 2020. L’établissement peut s’appuyer sur une performance meilleure qu’atttendue au troisième trimestre.

De juillet à septembre, la banque a dégagé un bénéfice net part du groupe de 403 millions d’euros, contre 245 millions attendus par Factset, tandis que les recettes ont légèrement reculé, à 2 milliards d’euros. «La banque s’attend désormais à dégager un bénéfice net sur l’année malgré les charges de restructuration», a commenté son patron, Manfred Knof, dans un communiqué.

Après une perte nette d’environ 2,9 milliards d’euros l’an dernier, la première depuis 2009, la banque ne s’attendait jusqu’à présent à terminer l’année en positif qu’au niveau du résultat d’exploitation. Ce dernier s’est élevé à 472 millions d’euros lors du trimestre écoulé et a dépassé le milliard d’euros après neuf mois.

Le ratio des fonds propres durs affiche lui 13,5%, bien au-delà des minima requis et offre un coussin pour investir dans la conversion de la banque au numérique, selon la stratégie en cours. Le bon résultat trimestriel doit en bonne partie à la faible provision nette pour risque de crédit, à 22 millions d’euros.

Dedans sont compris 95 millions d’euros de dépréciations sur le portefeuille de prêts de la filiale polonaise mBank en francs suisses, après 55 millions déjà passés au trimestre précédent. Les autres charges d’exploitation sont en recul de 2% et celles liées à la restructuration, qui passe par des départs de personnels et fermetures d’agences, s’élèvent à 76 millions d’euros, en baisse de 62% sur un an, portant le cumul à 511 millions d’euros depuis janvier.

Le groupe, encore détenu à 15% par l’État allemand depuis la crise financière de 2008/2009, vise une réduction de ses effectifs à 32.000 d’ici la fin de 2024 en évitant les licenciements secs, contre près de 40.000 à fin 2020.

 

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