Les priorités d’engagement pour 2022 incluent le changement climatique et la biodiversité, l’industrie chimique, les droits de l’homme et la prise en compte des paramètres de risques ESG dans la rémunération des cadres d’entreprise.
BMO Global Asset Management (EMEA), désormais intégrée à Columbia Threadneedle Investments, présente aujourd’hui ses priorités d’engagement pour 2022 alors qu’elle continue de guider les entreprises vers des résultats positifs en matière de durabilité.
BMO GAM (EMEA) s’engage, pour l’année à venir, à continuer de privilégier l’engagement avec les entreprises autour de questions environnementales clés telles que le changement climatique et la biodiversité, ainsi que sur la question des droits de l’homme et des modes de rémunération des cadres.
«Les évènements de l’année dernière, notamment la pandémie de Covid-19 et les phénomènes météorologiques extrêmes, ont mis en évidence à quel point il est important de bâtir un avenir plus résilient. Le changement climatique, la perte de biodiversité et les droits de l’homme sont autant de sujets sur lesquels il est urgent d’agir. L’actionnariat actif est une pierre angulaire de notre travail et, en tant qu’intermédiaires, nous avons un rôle à jouer dans la concentration et l’amplification de la voix de nos clients auprès des entreprises. Créer un consensus en faveur du changement, et développer les outils nécessaires à ce dernier, peut parfois prendre du temps. Nous accompagnons les entreprises dans cette démarche mais, en 2022, notre travail consistera également à les tenir responsables de leurs engagements», a déclaré Claudia Wearmouth, Co-Directrice de l’équipe d’Investissement Responsable chez BMO GAM (EMEA).
La lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité reste une priorité
BMO GAM (EMEA) s’engage depuis plus de vingt ans auprès des entreprises pour encourager l’adoption de modèles économiques respectueux de l’environnement. Cet engagement se poursuivra en 2022 et se focalisera sur la sortie du charbon, d’ici 2030 pour les marchés développés et 2050 pour les marchés émergents, deux étapes essentielles pour pouvoir atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Si son engagement s’étendra à tous les secteurs de l’économie, BMO GAM (EMEA) accordera une attention particulière à l’industrie minière et aux services publics en identifiant les pays et entreprises retardataires et au plus fort potentiel de changement, comme les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud.
BMO GAM (EMEA) demandera également aux entreprises de rendre des comptes sur leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et s’engagera auprès des institutions financières pour assurer la mise en œuvre complète des stratégies Net Zéro. Ceci comprendra une diminution calculée de la part du charbon, du pétrole et du gaz dans les portefeuilles de prêts et de souscription.
«La COP26 a mis en évidence l’ampleur du défi que représente la lutte contre le changement climatique mais elle a également joué le rôle de catalyseur. La pression exercée sur le secteur privé a conduit plus de 3000 entreprises et institutions financières, représentant 130'000 milliards de dollars d’actifs, à prendre des engagements Net Zéro. Les inquiétudes autour d’un possible «Net Zéro-washing» sont nombreuses et notre programme d’engagement pour 2022 mettra l’accent sur la mise en œuvre pour s’assurer que ces engagements soient accompagnés d’actions concrètes en faveur de la décarbonisation», a ajouté Alice Evans, Co-Directrice de l’équipe d’Investissement Responsable chez BMO GAM (EMEA).
En 2021, BMO GAM (EMEA) a défini la biodiversité comme un domaine d’intervention clé. Il en sera de même en 2022, avec un engagement accru auprès des entreprises des secteurs les plus significatifs tels que l’alimentation et les boissons, l’extraction minière, les matières premières, le transport et la finance. Il s’agira de définir des stratégies, des modes de gouvernance, des cibles et des outils de mesure afin de limiter les risques à la biodiversité.
Tenir compte des paramètres de risque ESG dans la rémunération des cadres
Pour mettre en place des stratégies Net Zéro robustes, il faudra renforcer l’expertise et la surveillance en termes d’opportunités et de risques climatiques au niveau des conseils d’administration et lier la rémunération des dirigeants à la réalisation d’objectifs climatiques. Dans le cadre de ses efforts pour responsabiliser les entreprises, BMO GAM (EMEA) adressera la manière dont la rémunération des dirigeants est liée à la stratégie climatique dans des secteurs comme le pétrole, le gaz, l’extraction minière, les matières premières, les services publics d’électricité, le transport, l’automobile et la finance.
Plus précisément, BMO GAM (EMEA) souhaite que les objectifs soient élaborés de sorte à aligner les incitatifs des cadres aux intérêts des investisseurs à long terme. Il s’agira de plaider en faveur de l’introduction de préconditions pour l’attribution de bonus, liées au risque, afin d’éviter que des primes inappropriées ne soient accordées en cas de détérioration de la solidité financière ou de la qualité de crédit d’une entreprise.
Coup de projecteur sur l’industrie chimique
Le changement climatique modifiant l’ampleur et l’impact des phénomènes météorologiques extrêmes, BMO GAM (EMEA) s’engagera auprès des entreprises dont les chaines d’approvisionnement ou les activités se situent dans des zones particulièrement vulnérables afin d’améliorer leurs efforts en termes d’évaluation et d’atténuation des risques. L’accent sera mis en particulier sur l’industrie chimique. Ces entreprises seront encouragées à effectuer une transition durable en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre, en minimisant leurs effets sur les communautés locales, en diminuant leur quantité de déchets plastiques et en investissant dans des technologies de recyclage pour se diriger vers une économie circulaire.
Protéger les droits de l’homme dans les chaines d’approvisionnement
Pour assurer la protection des droits de l’homme, il est essentiel d’avoir des pratiques de gestion efficaces au niveau de la chaine d’approvisionnement. En 2022, BMO GAM (EMEA) s’engagera auprès des entreprises pour mettre en œuvre un principe de diligence raisonnable à travers l’ensemble des chaines d’approvisionnement afin de protéger les droits de l’homme et d’améliorer la continuité des activités et les pratiques générales de gestion.
En outre, compte tenu de la dépendance excessive à l’égard des sociétés d’audit social pour évaluer la conformité des fournisseurs, l’équipe d’Investissement Responsable de BMO GAM (EMEA) s’attachera à vérifier la qualité des audits et, dans le cas des secteurs de l’habillement, du commerce de détail et des services, à s’assurer que les obligations en matière de droits de l’homme et du travail soient respectées.
L’équipe d’Investissement Responsable de BMO GAM (EMEA) compte 25 collaborateurs travaillant avec des entreprises de tous les secteurs de l’économie. En 2021, l’équipe s’est engagée auprès de 940 entreprises dans 49 régions différentes et est parvenue à franchir 388 étapes (résultats obtenus à la suite d’un engagement direct).
Etant désormais intégrée à Columbia Threadneedle Investments, l’équipe combinée continuera à tirer parti de l’expertise de premier plan de BMO GAM (EMEA) en matière d’investissement responsable, dans le cadre de ses efforts visant à obtenir de véritables changements dans le monde, à fournir des résultats aux clients et à contribuer à bâtir un avenir durable, par le biais d’une gestion active.