L’une des plus grandes plateformes d’échange de cryptomonnaies au monde, Binance, a annoncé mardi l’obtention de sa première licence d’exploitation dans le Golfe, à Bahreïn.

L’entreprise, créée en Chine mais bannie depuis par Pékin, fournira dans le royaume des services d’échange et de gestion de cryptoactifs sous la supervision de la Banque centrale de Bahreïn, lit-on sur son site.

Le fondateur et PDG de Binance, Changpeng Zhao, cité dans le communiqué, a salué le cadre réglementaire mis en place par les autorités de Bahreïn, et les «critères exigeants imposés» par sa banque centrale en matière de lutte contre le blanchiment, alors que la plupart des régulateurs dans le monde sont méfiants à l’égard des cryptomonnaies.

En juin dernier, Binance, s’est vu retirer les autorisations de vendre des options ou contrats à terme au Royaume-Uni par le gendarme des marchés britannique.

Bahreïn espère devenir un hub régional pour les entreprises de cryptoactifs, un titre que lui dispute toutefois Dubaï.

Son riche voisin des Émirats arabes unis a également annoncé au début du mois l’adoption d’une loi sur les actifs virtuels, et la création d’une autorité de régulation des cryptoactifs. Selon l’agence Bloomberg, qui cite une source informée, l’émirat aurait aussi octroyé une licence à Binance.

Autre plateforme majeure d’échange de cryptomonnaie, FTX, a également annoncé ce mardi le lancement de ses opérations et l’ouverture d’un siège régional à Dubaï.