L’assureur Baloise a engrangé des recettes de 7,0 milliards de francs sur les neuf premiers mois de l’année, en baisse de 8,5% ou 5,4% sur un an à taux de change constant. Cela s’explique par des volumes moins importants dans le segment vie, indique l’entreprise jeudi.

Les recettes sont en ligne avec les prévisions. Les analystes consultés par AWP tablaient en moyenne sur un volume de primes total de 6,98 milliards.

Dans le segment non-vie, le volume de primes a reculé de 2,0% à 3,3 milliards, mais à taux de change constant, il a augmenté de 1,9%. L’ensemble des unités d’affaires a contribué à la croissance, mais au dernier trimestre, les coûts devraient prendre l’ascenseur à cause de l’inflation. Des hausses de primes ont été décidées pour compenser cet effet.

Dans le segment vie, le volume de primes a chuté de 7,1%, ou 5,9% hors effet de change, à 2,6 milliards. Mais la contribution à l’Ebit devrait être importante pour l’année en cours, à hauteur de plus de 300 millions de francs. En effet, l’optimisation continue du portefeuille et la hausse des taux d’intérêt jouent un rôle favorable.

Le ratio de solvabilité (SST) se situait à 230% à fin septembre, comparé à 220% au 1er janvier.

«Malgré les défis économiques, nous générons de la croissance dans le segment attractif des affaires non-vie et nous anticipons des gains sains dans le segment vie», a souligné Gert De Winter, directeur général de Bâloise, cité dans le communiqué. La génération de liquidités devrait rester solide et assurer la poursuite de la politique de dividende attrayante.

Baloise et UBS poursuivent leur collaboration avec la plateforme immobilière Houzy, qui soutient les propriétaires dans les processus de cession ou d’achat de biens.

Fin octobre, Baloise a également lancé sa nouvelle identité de marque, le groupe entier opérant désormais sous le nom Baloise.