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Après une longue période de tolérance zéro vis-à-vis du Covid, l’Asie présente un immense potentiel de rattrapage en termes de croissance économique.

La BCE pourrait indiquer sa volonté d’en faire davantage si l’inflation était amenée à être plus forte et plus persistante que prévu, ce qui continuerait à alimenter la correction haussière des taux en zone euro.

Les marchés mondiaux du crédit ont enregistré des résultats mitigés en mars. Ce fut un nouveau mois difficile pour le crédit sensible à la duration, les taux ayant augmenté.

La détermination inébranlable de la Banque du Japon à maintenir une politique monétaire souple pour soutenir l'économie domestique plombe la devise.

L'inversion de la courbe de taux est plutôt un signe de vigilance que l'annonce d'une récession. Ce retournement souligne l’importance de rester flexible dans ses portefeuilles obligataires.

Le risque de fausse alerte a peut-être augmenté en raison de la répression financière menée par les banques centrales lors des dix dernières années.

Les mauvaises nouvelles s'accumulent en Europe. Sa dépendance à l'égard des importations russes d'énergie et de céréales aggrave la montée de l'inflation.

De nouveaux critères, comme la défense de la démocratie et la non-dépendance à des régimes autoritaires, redonnent du lustre à des secteurs jusqu’ici bannis.

Si l’attention se concentre sur le pétrole et le gaz en raison du conflit en Ukraine, les sociétés liées aux énergies renouvelables ont entamé un net rebond.

La guerre en Ukraine a amorcé une transition historique vers une politisation de l’économie. Ce qui unit l’Occident et devrait intéresser les investisseurs.