L’industrie franco-suisse se renforce par sa diversification

AWP

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«De par son histoire et ses racines lyonnaises Givaudan est un bon exemple des relations entre la France et la Suisse», explique le CEO Gilles Andrier au 14e Forum d’Affaires Franco-suisse à Genève.

L’industrie est un secteur clé de croissance entre la France et la Suisse s’accordent à dire les intervenants du 14e Forum d’Affaires Franco-suisse réunis à Genève mercredi. Les opportunités offertes aux deux pays voisins passent par la diversification de leurs échanges comme l’exemple de Givaudan, proposé par la Chambre de Commerce et d’Industrie France Suisse.

«De par son histoire et ses racines lyonnaises Givaudan est un bon exemple des relations entre la France et la Suisse», explique le directeur général du groupe Gilles Andrier, lors d’une conférence organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie France Suisse (CCIFS). «Nous ne sommes pas guidés par la géographie, mais pas les opportunités de marché,» souligne le dirigeant français d’origine dont le groupe emploie à quasi part égale des deux côtés de la frontière.

Le spécialiste des arômes et parfums genevois dit ne pas être un acteur politique entre les deux pays voisins, mais un industriel qui répond à ses clients et ses investisseurs internationaux. «Le marché helvétique est relativement petit et s’associer avec d’autres cultures permet d’innover et de créer notre propre identité globale respectueuse des différentes richesses apportées.»

Le groupe compte différentes implantations comme une unité de recherches à Toulouse, une autre de création à Argenteuil, et des sociétés acquises comme Naturex à Avignon ou à Grasse. «La recherche fondamentale reste en territoire helvétique», souligne M. Andrier. «La présence de l’intelligence artificielle étant inévitable, nous avons aussi développé notre plateforme Digital Factory à Paris avec près de 300 experts, et une autre équivalente en Chine.»

La Suisse est en tête des créateurs d’emplois de production en France et à la troisième place des investisseurs étrangers dans l’hexagone. «Il faut savoir entretenir les grandes histoires d’amour. Nous organisons plus de 130 évènements par an dont un la semaine prochaine sur la construction et un autre celle d’après sur le luxe», confie à l’agence AWP le dirigeant de la CCIFS, Romain Duriez. Lors de l’édition précédente du FAFS, plus de 200 participants (entrepreneurs et décideurs) ont opéré près de 300 rendez-vous d’affaires en un après-midi.

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