Au quatrième trimestre 2022, le nombre total d’emplois en Suisse a progressé à 5,398 millions, en hausse de 2,3% sur un an, ce qui correspond à quelque 118’700 postes supplémentaires créées en l’espace d’une année.
Le nombre de postes de travail a continué sa progression en Suisse au quatrième trimestre 2022. Le nombre de places vacantes connaît une forte augmentation, alors que les entreprises peinent à recruter du personnel qualifié.
Au quatrième trimestre 2022, le nombre total d’emplois en Suisse a progressé à 5,398 millions, en hausse de 2,3% sur un an, ce qui correspond à quelque 118’700 postes supplémentaires créées en l’espace d’une année, indique vendredi l’Office fédéral de la statistique (OFS).
La croissance a été légèrement plus forte dans le secteur secondaire (+2,3%) que dans le tertiaire (+2,2%).
En termes d’équivalents plein temps, le total s’est inscrit à 4,193 millions de postes, correspondant à une hausse de 2,4% ou 97’700 postes.
C’est dans le secteur de l’hébergement et de la restauration que la croissance a été la plus dynamique, avec une hausse de 7,8% ou 18’800 postes. En chiffres absolus, l’augmentation la plus forte a cependant été enregistrée dans la santé et l’action sociale, avec 22’300 nouveaux postes, correspondant à une croissance de 2,8%.
Par région, la palme revient au Tessin, avec une hausse de 3,7% sur un an, mais le canton italophone a perdu un millier d’emplois en l’espace de trois mois. La région lémanique se classe en dernière position, avec une hausse de 1,9% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Le nombre de places vacantes a crû de 18,1% sur un an à 121’800 unités, soit un total plus élevé que le nombre de places créées dans le même temps. Par rapport au troisième trimestre, ce chiffre s’est cependant contracté de 0,1%. Les places vacantes ont augmenté aussi bien dans le secondaire (+2,5% sur un an) que dans le tertiaire (17,4%).
Au chapitre des prévisions, l’horizon est également dégagé car 15,7% des employeurs entendent engager du personnel, contre 13,8% un an plus tôt. Par ailleurs, ceux qui prévoient de réduire leurs effectifs sont passés de 3,5 à 3,3%.
Par rapport au quatrième trimestre 2021, les difficultés de recrutement de personnel qualifié se sont accrues de 4,7 points de pourcentage à 40,7%. Le problème est particulièrement aigu dans l’électronique et l’horlogerie (62,9%, +9,3 points).
En décembre, le Secrétariat à l’économie (Seco) avait prévu une légère hausse du taux de chômage en Suisse en 2023, lequel devrait s’établir à 2,3% en moyenne annuelle, contre 2,2% en 2022.