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La Fed devrait encore faire preuve de prudence lors de sa réunion des 11 et 12 juin, et réitérer la nécessité d’avoir des convictions plus fortes sur la pérennité de la décélération de l’inflation.

Face à la persistance de l'inflation, la Fed a besoin de temps pour démarrer son cycle de baisses de taux.

Les anticipations de marché sont extrêmement fortes avec une probabilité de 98% pour une baisse de 25 pb en juin.

Le contexte, marqué par une inflation persistante, n’est pas encore propice à une première baisse des taux. Elle devrait intervenir en juin.

Lors de la réunion des 30 et 31 janvier, la Réserve fédérale ne devrait pas livrer de calendrier précis pour sa première baisse des taux, qui ne devrait intervenir que dans la seconde partie de l’année.

La Banque centrale européenne devrait confirmer jeudi sa prudence quant aux premières baisses de taux.

L’anticipation d’une baisse par les investisseurs dès le mois de mars est prématurée et la baisse importante des taux à long terme reste fragile.

Le statu quo est nécessaire pour se donner le temps d’évaluer l’impact du resserrement des conditions monétaires mais ne préjuge en rien de la suite.

Les données économiques récentes indiquent la poursuite de la désinflation, notamment dans les services, et la diminution des tensions sur le marché du travail, un indicateur clé pour la Fed.

Commentaires de Franck Dixmier, Global CIO Fixed Income chez AllianzGI, en amont de la réu-nion de la BCE le 14 septembre.