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La direction reconduit ses objectifs de production pour l’année en cours, à l’exception notable d’un abaissement de 5% pour le charbon énergétique, motivé par une tentative de rééquilibrage de ce marché.

Si les émissions mesurées restaient constantes tout au long de l’année, elles seraient «trois à huit fois plus élevées» que les estimations publiées par Glencore.

Il reste 13,45 milliards d’actions en circulation, indique le géant des matières premières. L’entreprise détient 1,26 milliard de ces titres.

Selon des chiffres annuels préliminaires, les recettes de Glencore devraient s’enrober de 6% à 231 milliards de dollars en 2024, a indiqué mercredi le groupe zougois.

La production de cuivre s’est étiolée de 6% à 951,6 kilotonnes. La baisse atteint 8% pour le cobalt à 38,2 kilotonnes et 1% pour le zinc à 905,0 kilotonnes.

Ancien président des activités bancaires et de négoce du géant new-yorkais Citigroup au Royaume-Uni, David Wormsley aura siégé trois ans au sein de l’organe de surveillance de la multinationale zougoise.

L’extraction de charbon a avancé de 0,4% à 84,2 millions de tonnes, tandis que le cuivre a reculé de 4% à 705’200 tonnes. Les plus fortes baisses de production reviennent au Cobalt (-18%) et au nickel (-9%).

L’annonce survient en marge de la publication des résultats semestriels de la multinationale de Baar. Le chiffre d’affaires s’est enrobé de 9% à 117,09 milliards de dollars (près de 100 milliards de francs).

Le MPC retient la responsabilité pénale du groupe pour n’avoir pas pris toutes les mesures organisationnelles pour empêcher la corruption d’un agent public congolais par un partenaire commercial en 2011.

Les volumes devraient repartir à la hausse en seconde partie d’année, prédit le groupe zougois qui reconduit ses prévisions pour l’exercice 2024.