Le géant minier Glencore a publié son rapport de production pour l’exercice écoulé, marqué par des volumes en baisse à presque tous les niveaux. Celui du charbon sidérurgique en revanche a bondi, porté par une acquisition au Canada.
La production de cuivre s’est étiolée de 6% à 951,6 kilotonnes. La baisse atteint 8% pour le cobalt à 38,2 kilotonnes et 1% pour le zinc à 905,0 kilotonnes. Les volumes de plomb ont grappillé 2% à 185,9 kilotonnes, quand ceux de nickel ont fondu de 16% à 82,3 kilotonnes. La production d’or s’est stabilisée à 738’000 onces.
La production de charbon thermique a reculé de 6%, passant sous la barre des 100 millions de tonnes (99,6 mt), reflétant notamment l’impact des fermetures de mines programmées, les contraintes ferroviaires à l’exportation en Afrique du Sud et des pluies inhabituellement abondantes à Cerrejón, en Colombie.
En revanche, dans des volumes bien plus modestes, la quantité de charbon sidérurgique a presque triplé à 19,9 millions de tonnes. Elle correspond principalement à la production canadienne, suite à l’acquisition des activités afférentes d’Elk Valley Resources pour près de 7 milliards de dollars en juillet dernier. La production australienne est restée constante.
«Les volumes de production de 2024 ont été livrés dans nos fourchettes indicatives inchangées depuis le début de l’année, reflétant de meilleures performances au deuxième semestre pour nos principales matières premières», souligne le directeur général du géant zougois Gary Nagle, cité dans le document jeudi.
Le groupe publiera ses orientations actualisées concernant la production et les dépenses d’investissements (capex) pour la période 2025-2028 le 19 février.