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Menace de récession, perspectives moroses pour les entreprises: l’indicateur de Deloitte pointe systématiquement vers le bas. Avec toutefois une lueur d’espoir du côté de l’Inde.

«Dans l’ensemble, les recettes engrangées pour 2024 avec les impôts complémentaires pourraient être bien en deçà des estimations initiales de la Confédération», estime Thomas Hug.

L'étude «Global Powers of Retailing» de Deloitte le montre: la croissance des 250 plus grandes entreprises du commerce de détail au monde a été de 3,6% seulement, soit la plus faible progression depuis dix ans.

L'octroi de prêts est une activité majeure des banques et cruciale pour l'économie suisse. L'IA générative va redéfinir l'ensemble de ce processus.

Le rendement des innovations des vingt plus grandes entreprises du secteur des médicaments contre le surpoids et le diabète a progressé en 2024 pour atteindre 5,9%.

«Les banques suisses progressent, mais en comparaison avec les banques étrangères, le processus reste relativement lent et fastidieux», explique Jean-François Lagassé, chez Deloitte Suisse.

Le nombre de personnes partant à la retraite est supérieur au nombre des jeunes actifs, ce qui expose le marché du travail à un risque de pénurie massive de main d’œuvre.

En Suisse, les transactions purement domestiques ont connu une chute drastique, en recul de plus d’un quart (28%) par rapport à l’année précédente, comme le montre une étude Deloitte.

«Pour maintenir le cap, les entreprises suisses doivent continuer à se distinguer par un savant mélange typiquement helvétique de stabilité, de fiabilité et de flexibilité», explique Reto Savoia, CEO de Deloitte Suisse.

La Suisse défend sa position de leader dans le wealth management international. Mais l’écart avec ses concurrents se réduit, selon Deloitte.