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Si le rapport de la banque centrale remarque que l’activité s’est «renforcée», il indique aussi que les prix n’ont pas fini d’augmenter.

Sur un mois, la hausse des prix grimpe à 0,9% selon l’indice CPI, soit bien plus qu’attendu par les analystes.

L’indicateur a ralenti après cinq mois d’affilée de hausse qui l’avait porté à 2,5% en mai, son plus haut niveau depuis septembre 2011.

Le nouvel objectif d’inflation de 2% à moyen terme va impliquer «des changements intéressants» dans la manière dont la BCE compte s’y prendre pour parvenir au niveau voulu, a déclaré la présidente Lagarde.

L’objectif d’un taux d’inflation de 2% à moyen terme implique que «nous ne visons pas des taux inférieurs ou supérieurs», a déclaré le président de la «Buba» Jens Weidmann.

Avec quelques mois d’avance, les banquiers centraux se sont également accordés pour intégrer dans la politique monétaire la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans les «Minutes» de la dernière réunion, les membres du Comité monétaire ne sont toutefois pas d’accord sur la durée probable du pic.

Bien qu’en dessous de la tendance, les ICA pour le Royaume-Uni et la France, signalent maintenant aussi une expansion régulière.

Le Fonds estime que les risques sont «modestes» pour la croissance, balayant notamment les inquiétudes sur l’accélération de l’inflation.

En juin, la hausse des prix à la consommation a de nouveau été tirée par l’énergie (+12,5%, contre 13,1% en mai).