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L’indice de l’Université du Michigan décolle de 13% à 58,2 points, largement au-dessus des attentes.

Sur un an, les prix ont aussi ralenti leur hausse à 6,3% contre 6,8% en juin, selon l’indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine.

L’institut GfK prévoit un indice global à -36,5 points pour septembre (après -30,9 points en août), nouveau record négatif d’affilée depuis le début de la série en 1991.

Il y a un an à la grand-messe annuelle des banquiers centraux, Jerome Powell, assurait que la hausse des prix était «transitoire». Mais cette année à Jackson Hole, l’inflation est l’ennemi public numéro un.

Selon les minutes de la réunion de juillet, «des indications spécifiques sur la trajectoire future des taux d’intérêt ont été considérées comme limitant de manière excessive» la marge de manoeuvre de la BCE.

Le PIB a augmenté de 1,7% sur un an (donnée corrigée des prix et du calendrier), atteignant le niveau d’avant la crise sanitaire, au moment où les conséquences de la guerre en Ukraine pèsent sur l’industrie.

Le ministre saoudien Abdelaziz ben Salmane estime que «la volatilité et la faible liquidité envoient des signaux erronés aux marchés à un moment où l’on a besoin le plus de clarté».

«La Fed ne peut pas dire qu’elle doit choisir (...) d’augmenter le chômage pour faire baisser l’inflation, mais c’est le choix qui s’offre à elle», estime Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

La tendance baissière de l’or noir pourrait se poursuivre, selon les analystes. «Les perspectives de la demande souffrent des craintes de récession, le dollar est trop fort et les importations chinoises trop faibles», énumère Giovanni Staunovo d’UBS.

Ce nouveau resserrement monétaire s’explique par l’accélération de l’inflation et un recul un peu plus fort qu’attendu du chômage cet été en Norvège, explique la gouverneure de la Banque centrale, Ida Wolden Bache.