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Nous attendons désormais un ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis en 2025 sans pour autant tomber dans le pessimisme, les craintes de récession nous semblant exagérées.

Rien de tel qu'une crise pour pousser l’Europe à agir. Le déclencheur a été les décisions drastiques de Trump d’arrêter le soutien militaire à l’Ukraine et les menaces de tarifs commerciaux, ce qui a incité l’Europe, puis l'Allemagne à prendre des mesures drastiques.

Alors que les Etats-Unis font face à une peur de l’inflation, l’Europe s’efforce d’améliorer la visibilité des politiques. La Chine semble s’élever au-dessus des taxes douanières, en se concentrant sur la relance de la demande intérieure et la technologie.

Les titres américains sont soutenus par la stabilisation des rendements obligataires et une saison des résultats robuste avec une amélioration des marges des entreprises.

Analyse des catalyseurs qui pourraient faire redémarrer le Vieux Continent, en contre-pied du pessimisme ambiant sur l’Europe.

L'objectif du président Trump de relocaliser la fabrication aux Etats-Unis par le biais de tarifs douaniers et de réductions d’impôts reste clé pour interpréter ses actions.

Cette évolution nous conduit à anticiper une approche plus prudente de la part de la Fed, avec un taux directeur attendu à 4% d'ici la fin de 2025 et à 3,5% d'ici la fin de 2026.

Pour le CIO Alexandre Drabowicz, «la BCE pourrait aller à un rythme un peu plus rapide que celui de la Fed, vers un taux de dépôt de 2%, qu’elle atteindrait à la mi-2025».

Nous passons d’une ère d’incertitudes politiques en 2024 à une ère d’incertitudes de politiques publiques en 2025.

Les banques doivent être en mesure de proposer un écosystème numérique offrant un accès direct aux produits, aux portefeuilles, aux recommandations d’investissement.