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A l’image de ses concurrents, le géant bancaire a tiré profit de la hausse des taux d’intérêt, la cession de son activité de banque de détail en France venant aussi gonfler ses profits.

L’Autorité de régulation prudentielle, une instance de la Banque d’Angleterre, déplore «de nombreuses années d’échec à mettre en place correctement les mesures réglementaires de protection des dépôts».

Cette cession s’inscrit dans la stratégie de recentrage d’HSBC sur le continent asiatique.

«Nous avons eu trois trimestres consécutifs de solides performances financières», a souligné le directeur général du groupe Noel Quinn.

Cette opération, qui sera finalisée durant le premier semestre 2024, va inclure le transfert d’environ 3,6 milliards de dollars (3,3 milliards de francs) d’actifs sous gestion et de dépôts bancaires à HSBC.

HSBC et Capital Group travailleront main dans la main pour procéder au lancement du fonds dans les segments de Banque privée, de Gestion de patrimoine et de Banque de détail sur différents marchés.

Le siège mondial va quitter Canary Wharf (photo) pour intégrer un bâtiment dénommé «Panorama St Paul», dans le quartier financier de Londres, permettant notamment au groupe de favoriser le travail hybride.

HSBC Europe annonce un «nouveau protocole d’accord» avec My Money Group pour la cession des activités de banque de détail.

L’objectif est d’en faire un établissement «spécialisé et connecté à l’échelle mondiale pour soutenir un large éventail d’entreprises innovantes et leurs investisseurs», explique HSBC.

Dans le cadre de ses nouvelles attribution, Yannick Hausmann, qui a rejoint l’organe de surveillance de l’institut établi à Genève en septembre dernier, supervisera l’orientation stratégique de la banque privée helvétique de HSBC.