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Le titre de la banque américaine, qui a déjà perdu 49% mardi, lâchait encore 18% mercredi vers 17h20. L’action a été suspendue de cotation cinq fois.

Les clients de la banque américaine ont retiré plus de 100 milliards de dollars au premier trimestre.

Les données actuelles «indiquent qu’il faudra augmenter de nouveau les taux d’intérêt», a déclaré l’économiste en chef Philip Lane dans une interview au Monde. «Ce n’est pas encore le moment d’arrêter», a-t-il ajouté.

Bien que la moitié des établissements fournissent des informations sur la quantité d’émissions de carbone qu’elle financent, ces informations sont «incomplètes» dans la majorité des cas, déplore la Banque centrale européenne.

Selon le compte rendu de la dernière réunion, «certains membres auraient préféré ne pas augmenter les taux directeurs jusqu’à ce que les tensions sur les marchés se soient apaisées».

Pour le responsable de la fédération allemande des banques, les établissements «en Allemagne et dans l’UE sont toujours extrêmement robustes», et «très bien équipés en fonds propres et en liquidités».

«Bien que cet épisode ait démontré que certains changements peuvent être justifiés, je ne pense pas que l’échec de ces deux institutions soit une mise en accusation du paysage réglementaire plus large», juge la responsable de la Fed.

JPMorgan mais aussi Citigroup, Wells Fargo et PNC, ont surtout profité de la vive hausse des taux d’intérêt engagée depuis un an par la Fed.

Le déficit a grimpé à plus de 1100 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’exercice fiscal 2023 (d’octobre à mars), dont près de 30 milliards pour les faillites des banques.

Le patron de la Banque d’Angleterre qualifie la faillite de la Silicon Valley Bank et le rachat à prix cassé de Credit Suisse par UBS de «cristallisation de problèmes».