Le dollar boudé avec un début de normalisation sur les marchés

AWP

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Vers 21h40, le billet vert cédait 0,32% par rapport à la monnaie unique, à 1,0794 dollar pour un euro. Il reculait encore davantage devant la livre (-0,44%), à 1,2286 dollar pour une livre.

Le dollar se repliait lundi face à nombre de devises, les cambistes se montrant un peu plus aventureux à la faveur d’un début de normalisation sur les marchés, après deux semaines de crise bancaire.

Vers 19H40 GMT, le billet vert cédait 0,32% par rapport à la monnaie unique, à 1,0794 dollar pour un euro. Il reculait encore davantage devant la livre (-0,44%), à 1,2286 dollar pour une livre.

«Les marchés trouvent du réconfort dans les dernières nouvelles du front bancaire», a commenté, dans une note, Joe Manimbo, de Convera.

Les autorités américaines ont annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, le rachat de Silicon Valley Bank (SVB), en faillite, par l’établissement régional First Citizens, opération vue comme une nouvelle étape de la stabilisation du système financier.

Repositionné comme valeur refuge au plus fort de la crise, le «greenback», l’un des surnoms du dollar, faisait les frais de l’accalmie.

«Pour ce qui est des grandes banques, les pressions ne se sont pas étendues» à d’autres grands noms, a relevé Mazen Issa, de TD Securities.

Soutenu par ce léger regain d’appétit pour le risque, le dollar canadien et le réal brésilien prenaient nettement l’avantage sur le billet vert. Le «Loonie», le surnom du dollar canadien, profitait également de l’envolée des cours du pétrole lundi.

Quant à l’euro, il a lui été tracté par le baromètre IFO, qui mesure le moral des entrepreneurs allemands et est ressorti nettement au-dessus des attentes pour mars. Il s’agit de la sixième augmentation mensuelle consécutive de l’indicateur.

Ailleurs sur le marché des changes, le yen pâtissait, lui, de la brutale remontée des taux obligataires américains, qui accentuait le décalage avec les rendements japonais et rendait les placements en dollars plus attractifs.

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