La hausse des prix du pétrole n’est pas isolée, ce sont en effet toutes les énergies qui explosent, électricité en tête. Une hausse qui traduit la dépendance de l’Europe au gaz russe.
Le mois d’août avait bien commencé, dans la lignée de la progression du mois de juillet. Malheureusement le discours de Jerome Powell (président de la Fed) en fin de mois laissait peu d’espoir pour un changement immédiat de politique monétaire. Pour l’Europe les craintes de pénuries énergétiques pèsent toujours plus sur les perspectives économiques et font exploser les prix de l’électricité.
Les actions repartent donc à la baisse avec des marchés européens particulièrement impactés. Le Brésil est atypique en cette année compliquée.
Les taux font le mouvement inverse en progressant fortement en août et effacent totalement le mois de juillet. Les obligations sont donc très impactées et affichent des performances annuelles de -10%. L’immobilier suisse suit le même mouvement.
Après une forte pression en début de mois l'EUR se reprend, alors que les matières premières, pétrole et or en tête, sont négatives en août.
L’indicateur de risque global remonte légèrement sur tous les paramètres.