La Suisse présente un excédent de la balance courante largement supérieur à 2% du PIB.
Les mesures d'endiguement de la pandémie moins strictes, mais plus longues, ralentissent le rétablissement conjoncturel suisse lors du passage à la nouvelle année, même si l'effet est moins dur qu'au printemps et moins prononcé que chez les voisins. En raison du revers conjoncturel à court terme, la BCE a de nouveau nettement rallongé ses achats d'obligations. En revanche, le taux négatif de la BCE demeure inchangé, de sorte qu'en fin d'année, la BNS n'a pas été contrainte d'adapter sa politique de taux.