Microsoft va procéder à une nouvelle vague de licenciements, dans le but notamment de simplifier sa structure hiérarchique, a indiqué mardi l’entreprise à l’AFP.
Le groupe n’a pas précisé le nombre d’employés affectés. Une source proche du dossier a indiqué que ce plan social portait sur «moins de 3%» des effectifs du groupe, soit environ 6000 personnes.
Microsoft comptait 228’000 employés à la clôture de son exercice comptable décalé, fin juin 2024.
«Même lorsque la conjoncture est favorable, nous ajustons régulièrement nos effectifs pour faire face aux exigences stratégiques de notre activité», a expliqué la société.
Un avis légal envoyé aux autorités de l’Etat du Washington, où se trouve le siège de Microsoft, mentionne la disparition prévue de 1.985 postes à partir du 12 juillet.
Ce chiffre ne comprend pas les licenciements concernant d’autres régions américaines ou d’autres pays d’implantation du groupe.
«Nous gagnons en agilité en réduisant les échelons» hiérarchiques, a précisé Microsoft qui, selon plusieurs médias, s’était déjà séparé d’environ 2.000 salariés depuis le début de l’année.
Début 2023, l’entreprise de Redmond (Etat du Washington) avait licencié environ 10'000 personnes, une décision présentée comme un contrecoup à l’accélération des dépenses informatiques lors de la pandémie de coronavirus.
«Nous continuons à effectuer des changements organisationnels afin de positionner au mieux la société pour réussir sur un marché en mouvement», a dit une porte-parole.
Le directeur général Satya Nadella a révélé fin avril, lors d’un échange public avec le PDG de Meta Mark Zuckerberg, que 20% à 30% du code informatique produit par Microsoft était désormais généré par l’IA.
«Nous allons permettre aux employés de passer plus de temps à des tâches utiles grâce au déploiement de nouvelles technologies et fonctionnalités», a décrit Microsoft, mardi.
Le conglomérat informatique, présent dans les logiciels mais aussi l’informatique à distance et les équipements, a publié, fin avril, des résultats supérieurs aux attentes et a assuré que la demande de services et de capacités liés à l’IA était toujours soutenue.