Le pétrole plombé par les craintes sur un déséquilibre entre l’offre et la demande

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Le Brent termine sur une perte de 1,66% à 61,12 dollars et le WTI finit sur une baisse de 1,73% à 58,07 dollars.

Les cours du pétrole ont reculé mercredi à cause des inquiétudes entourant le retour attendu des barils de l’Opep+ en juin, alors que les négociations se poursuivent entre l’Iran et les Etats-Unis.

Le vice-président des Etats-Unis JD Vance a estimé mercredi que les négociations entre Américains et Iraniens sur le nucléaire étaient sur la «bonne voie», et souligné que Téhéran pouvait disposer de nucléaire civil mais pas d’arme atomique.

L’Iran, un des dix premiers producteurs d’or noir dans le monde, subit la politique de «pression maximale» de Donald Trump qui a déjà sanctionné de nombreux acteurs du secteur pétrolier iranien depuis son retour à la Maison Blanche.

Les acteurs du marché estiment que dans le cadre de la conclusion d’un accord entre Washington et Téhéran, les exportations de pétrole iranien pourraient être facilitées, ce qui est un facteur baissier pour les cours.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a perdu 1,66% à 61,12 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a lâché 1,73% à 58,07 dollars.

De plus, «les craintes relatives à l’offre et à la demande sont encore vives, notamment en raison des gros titres de ce week-end sur l’augmentation de la limite de production de l’Opep+», relève auprès de l’AFP Stephen Schork, de The Schork Group.

L’Arabie saoudite, la Russie et six autres membres de l’Opep+, vont sortir de terre 411.000 barils de plus par jour en juin, comme en mai, selon un communiqué publié samedi, alors que le plan initial prévoyait une augmentation de seulement 137.000 barils.

Cette augmentation de la production intervient alors que les prévisions de croissance mondiale et de demande de pétrole ont été revues à la baisse en raison de l’impact de l’offensive commerciale lancée par Donald Trump.

En revanche, «le marché a digéré les nouvelles sur les droits de douane» et «est en quelque sorte dans une période d’attente et d’observation» en l’attente d’accords commerciaux, estime M. Schork.

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