Les devises des pays riches en matières premières fléchissent

AWP

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Vers 21h50, le dollar canadien lâchait 0,47% face au billet vert, à 1,3541 dollar canadien pour un dollar US. Le dollar australien a aussi reculé, à 1,4950 pour un dollar américain (-0,78%).

Les devises de grands pays exportateurs de matières premières ont reflué vendredi, éreintées par des cambistes qui redoutent une dégradation de la conjoncture et une baisse de la demande mondiale.

Vers 19H50 GMT, le dollar canadien lâchait 0,47% face au billet vert, à 1,3541 dollar canadien pour un dollar américain. Le dollar australien a aussi reculé face à son lointain cousin, à 1,4950 pour un dollar américain (-0,78%).

Avec le dollar néo-zélandais, très lié à l’Australie, ces trois monnaies «ont été les moins performantes» sur le marché des changes, «avec la montée des inquiétudes liées à la croissance mondiale», a commenté Joe Manimbo, de Convera.

Australie et Canada sont deux des trois premiers exportateurs mondiaux de minerai de fer, mais son également des acteurs de premier plan du marché du cuivre.

«C’est peut-être un signal avancé» de la trajectoire de l’économie mondiale, a commenté Adam Button, de ForexLive.

Dans le cas du Canada et de l’Australie, le fait que les banques centrales de ces deux pays aient choisi de faire une pause dans leur cycle de resserrement monétaire ne joue pas pour leurs devises respectives.

Le «Loonie», surnom du dollar canadien, a aussi fait les frais de la baisse des ventes de détail en février au Canada, annoncée vendredi.

Ailleurs sur le marché des changes dollar américain, euro et livre britannique évoluaient peu les uns par rapport aux autres, une série d’indicateurs d’activité PMI ayant tous surpris favorablement, des deux côtés de l’Atlantique, ce qui a neutralisé les mouvements.

La faible ampleur des variations ces dernières semaines s’explique par le fait que les données macroéconomiques «ne brossent pas un tableau clair» de la situation, a expliqué Adam Button. «Donc on a droit à beaucoup d’aller-retours. On attend un tant soit peu de clarté.»

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