Les fondamentaux au sein du secteur bancaire – hors banques régionales américaines – sont particulièrement bons, du jamais vu depuis des décennies.
Pourtant, la dette bancaire continue de s’échanger avec un spread plus élevé que celui du reste du marché des obligations d’entreprise. Un différentiel qui s’explique notamment par des volumes d’émission importants, des inquiétudes persistantes face à la crise des banques régionales américaines et une incertitude concernant la trajectoire de l’économie. Faut-il considérer ce contexte comme une opportunité?
Les valorisations des banques affichent actuellement un spread supérieur à celui du segment investment grade
Maintenant que les marchés se préparent à une baisse des taux et à un atterrissage en douceur de l’économie piloté par les banques centrales, nombre d’établissements bancaires font en sorte de couvrir le risque de taux d’intérêt pour protéger leurs revenus.
Souvent considérées par le marché comme représentatives du contexte macroéconomique, les banques pourraient tirer parti d’une baisse du risque de récession.
Dans le sillage de la crise des banques régionales américaines, de futurs changements réglementaires pourraient avoir pour effet de maintenir les émissions de dette des banques américaines à un niveau élevé pendant quelques années encore, mais devraient, à terme, renforcer les fonds propres de ces établissements – un point positif pour les investisseurs en obligations. La crise a également incité les banques à se recentrer sur la qualité et l’ancrage de leurs dépôts.
Dans cette analyse, les analystes obligataires de Capital Group résument les conséquences possibles du contexte macroéconomique pour les banques, l’impact de la crise des banques régionales américaines et les effets des réformes sur le crédit, puis ils mettent en évidence les risques et opportunités pour ce secteur.
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