L’horizon semble s’éclaircir pour les investisseurs obligataires en ce début d’année 2024 grâce au reflux de l’inflation et à l’annonce, par la Réserve fédérale américaine (Fed), de la fin de son cycle historique de resserrements monétaires. Même après le net rebond du marché obligataire observé fin 2023, les taux obligataires restent plus intéressants qu’il y a dix ans.
La cible d’inflation fixée par la Fed semble désormais atteignable et les taux d’intérêt pourraient redescendre rapidement si la croissance continue de ralentir. Des opportunités apparaissent donc, comme par exemple l’exposition à la duration ou certains positionnements sur la courbe des taux. Toute baisse des taux d’intérêt érodera mécaniquement la rémunération offerte par les placements monétaires, tandis qu’elle stimulera la demande d’obligations – dont les résultats s’en trouveront donc dynamisés.
Inflation à court terme: la cible de la Fed est en vue
Le principal risque pouvant compromettre l’optimisme prévalent pour 2024 serait une reprise de l’inflation, suivie d’un nouveau virage restrictif de la Fed. Cela dit, à l’examen des composantes de l’indice des prix à la consommation (IPC) et de l’indice des dépenses de consommation des ménages (PCE), nos analystes estiment que la tendance au reflux de l’inflation devrait se poursuivre pour au moins six à douze mois. La baisse observée pour la plupart des composantes de ces indices (comme les loyers) devrait, à terme, se répercuter sur les indices eux-mêmes. Ainsi, les tendances d’inflation à très court terme (entre trois et six mois) situent déjà la hausse des prix au niveau de la cible de la Fed (2 %) – ou presque.
Dès lors, les perspectives s’annoncent positives dans l’univers obligataire, estime Pramod Atluri, qui cite quelques thèmes d’investissement attrayants pour 2024.
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