La diplomate a rencontré jeudi le Slovaque Juraj Nociar, chef de cabinet du commissaire européen Maros Sefcovic, ainsi que le secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure, Stefano Sannino.
Les discussions exploratoires entre la Suisse et l’UE «avancent». Mais elles n’en sont pas encore au point de permettre de passer aux négociations à proprement parler, a déclaré jeudi la secrétaire d’Etat Livia Leu à l’issue d’une neuvième ronde à Bruxelles.
La diplomate a rencontré jeudi le Slovaque Juraj Nociar, chef de cabinet du commissaire européen Maros Sefcovic, ainsi que le secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure, Stefano Sannino. Ces discussions se sont déroulées alors que le Conseil fédéral a souhaité, à la fin mars, un mandat de négociations avec l’UE d’ici la fin juin.
Lors de leur rencontre à Berne à la fin mars, le conseiller fédéral Ignazio Cassis et Maros Sefcovic avaient estimé que des solutions devaient être trouvées dans les semaines à venir dans le cadre de la dynamique actuelle, a souligné Mme Leu devant les médias.
La décision annoncée le 29 mars par le gouvernement est également une expression de cette dynamique, a-t-elle ajouté. Il s’agit de formuler les objectifs que l’on souhaite atteindre et les principaux éléments qu’un mandat de négociations devrait contenir. Il faut aussi tenir compte d’aspects de politique intérieure et extérieure. C’est ce que Mme Leu a expliqué à ses interlocuteurs européens.
Selon elle, un certain nombre de questions restent ouvertes, notamment la protection des salaires et la question de l’immigration. Une nouvelle journée de discussions est prévue le 30 mai prochain.
Dans l’intervalle, les discussions se poursuivront au niveau technique. Le Conseil fédéral prévoit de faire un nouveau point de la situation à la fin juin.
La Commission européenne a de son côté exprimé, à l’issue de la rencontre avec Mme Leu, son souhait de terminer les discussions exploratoires «aussi vite que possible» et de boucler les négociations d’ici l’été 2024 - avant la mise en place de la future Commission issue des élections européennes du printemps de l’année prochaine.
La Confédération a aussi un intérêt à avancer rapidement, a souligné Livia Leu. Mais cela dépend aussi de la flexibilité de Bruxelles à prendre en compte les préoccupations helvétiques.