Prévoyance vieillesse: le taux minimal du 2e pilier restera à 1% en 2022

AWP

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Pour le Conseil fédéral, baisser le taux minimal n’est pas justifié au vu de l’évolution favorable des marchés financiers.

Les avoirs du 2e pilier seront rémunérés au minimum à 1% l’année prochaine. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de maintenir le taux d’intérêt minimal au niveau actuel.

L’évolution des obligations de la Confédération ainsi que celle des actions et de l’immobilier est déterminante pour fixer le taux. Les rendements sont faibles.

Pour le Conseil fédéral, baisser le taux minimal n’est pas justifié au vu de l’évolution favorable des marchés financiers. De même, la faiblesse des taux d’intérêt et les perspectives de rendement modérées ne plaident pas pour une augmentation.

Le taux détermine l’intérêt minimal auquel doivent être rémunérés les avoirs de vieillesse relevant du régime obligatoire de la prévoyance professionnelle. Pour le reste, les instituts de prévoyance sont libres d’accorder une couverture ou non et de fixer une autre rémunération.

Incompréhension

Pour l’Union syndicale suisse (USS), le taux est trop bas, indique-t-il dans un communiqué. Les caisses de pensions ont pu se constituer des réserves et les rendements de leurs placements sont considérables. Les institutions de prévoyance se trouvent dans une bonne situation financière.

Les assurés ne comprennent donc pas pourquoi le taux d’intérêt minimal ne doit pas être relevé. Le Conseil fédéral ignore le mandat légal qui est de veiller à ce que les rendements des placements profitent aux assurés, critique l’USS.

Pour l’association suisse d’assurance (ASA), il aurait mieux valu réduire le taux afin d’améliorer la situation des institutions de prévoyance appliquant le taux minimum.

Le taux d’intérêt minimal de la LPP est fixé à 1% depuis 2017. Pour 2019 et pour 2021, la commission fédérale de la prévoyance professionnelle avait proposé de l’abaisser à 0,75%, mais le Conseil fédéral ne l’avait pas suivi.

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