Le Comité de Bâle veut renforcer la gestion des risques climatiques des banques

AWP

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L’organe de supervision bancaire propose 18 principes pour pousser les établissements à intégrer la problématique du climat dans leur stratégie et outils de décisions.

Les banques doivent intégrer les risques climatiques dans la gestion de leurs affaires, estime le Comité de Bâle de supervision bancaire, qui a proposé mardi 18 principes pour les pousser à les intégrer dans leur stratégie et outils de décisions.

Douze principes concernent les banques elles-mêmes, les six autres concernant les autorités de supervision bancaire afin que celles-ci puissent s’assurer que les banques mettent en place les outils nécessaires, indique dans un communiqué ce comité chargé d’édicter les règles applicables aux banques.

Le comité de Bâle, qui avait mis en place un groupe de travail sur les risques climatiques en 2020, lance une consultation sur ces principes afin de calibrer les exigences applicables aux banques.

Parmi ces principes, il propose entre autres que les banques mettent en place un procédé rigoureux pour «comprendre et évaluer l’impact potentiel des risques climatiques sur les activités», définissent les rôles au niveau du conseil d’administration pour intégrer ces risques dans leur stratégie et collectent des données afin que leurs dirigeants puissent prendre les décisions appropriées.

Ces principes portent également sur les systèmes de contrôle interne et les capitaux que les banques sont obligées de mettre de côté afin d’évaluer le possible impact financier des risques climatiques lorsqu’elles déterminent les coussins de liquidités qu’elles doivent constituer.

«Les banques doivent évaluer si les risques financiers liés au climat peuvent entraîner des sorties nettes de liquidités ou une diminution de leurs coussins de liquidités», à la fois dans des conditions normales et en situation tendue, en prenant en compte «de scénarios sévères mais plausibles», explique le document de consultation.

La période de consultation sur ces principes court jusqu’au 16 février 2022, précise le Comité de Bâle, dont la mission est d’édicter les règles applicables aux banques afin de garantir la stabilité du système financier.

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