Cryptomonnaies: tour de vis britannique contre les pubs «trompeuses»

AWP

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Le Chancelier de l’Echiquier Rishi Sunak compte faire voter une loi pour que ces publicités soient non seulement régulées par le gendarme britannique de la publicité, mais aussi par celui des marchés (FCA).

Les publicités britanniques pour des cryptomonnaies doivent être régulées comme les actifs financiers traditionnels par le gendarme des marchés, a affirmé mardi le Trésor, qui souhaite protéger les consommateurs des abus de certaines d’entre elles.

«Il est important que les consommateurs ne se voient pas vendre des produits à l’aide d’affirmations trompeuses», affirme le Chancelier de l’Echiquier britannique Rishi Sunak dans un communiqué.

Il estime toutefois que «les cryptoactifs peuvent apporter de nouvelles opportunités enthousiasmantes, qui offrent aux gens de nouvelles manières d’échanger et d’investir».

Le gouvernement compte faire voter une loi pour que ces publicités soient régulées par le gendarme britannique de la publicité (Advertising standard authority, ASA), comme c’est déjà le cas, mais aussi par celui des marchés (Financial conduct authority, FCA).

Dans un pays friand d’investissements et d’innovations financières (le Trésor estime que 2,3 millions de personnes détiennent des cryptoactifs au Royaume-Uni), les campagnes de publicité sur le sujet se multiplient.

Fin décembre, l’ASA a notamment interdit à Arsenal d’utiliser deux de ses publicités pour son «fan token», une cryptomonnaie, et demandé au club de football de ne pas «tirer profit de manière irresponsable du manque d’expérience et de la crédulité des consommateurs».

En septembre, la FCA avait souligné le danger représenté par les publicités sur les réseaux sociaux, mentionnant notamment une publicité de la star Kim Kardashian quelques mois plus tôt sur Instagram.

Le Royaume-Uni emboîte le pas à l’Espagne, qui a donné lundi à son propre gendarme financier le pouvoir de réguler les publicités pour les cryptoactifs.

Les publicités espagnoles devront à partir de mi-février inclure clairement les risques encourus par les investisseurs qui achètent des actifs non régulés, et les campagnes devront être annoncées à l’avance aux autorités.

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