L’UDC a nommé mardi le conseiller aux Etats Werner Salzmann (BE) et les conseillers nationaux Thomas Matter (ZH) et Alfred Heer (ZH) pour la commission d’enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. Le PVL a fait de même avec le député Roland Fischer (LU). La présidence de la CEP sera désignée mercredi.

Les trois élus sont expérimentés et qualifiés, écrit le parti dans un communiqué. M. Heer est également candidat pour la présidence de la CEP. Il dispose d’une grande expérience en tant que membre de la commission de gestion du National et de la Délégation des commissions de gestion, selon l’UDC.

Auparavant, le parti vert’libéral a nommé son unique candidat. Il s’agit du conseiller national Roland Fischer. Le Lucernois remplit toutes les conditions, indique la cheffe du groupe parlementaire vert’libéral Tiana Moser dans un communiqué. Economiste, M. Fischer est également président de la commission des finances du Conseil national.

Désormais, tous les partis ont désigné leurs candidates et candidats à la CEP. Le PS a lancé le conseiller national Roger Nordmann (VD), qui a annoncé en même temps son départ de la présidence du groupe socialiste au Parlement, ainsi que le conseiller aux Etats Daniel Jositsch (ZH).

Les Vert-e-s ont désigné deux candidates, la conseillère aux Etats Maya Graf (BL) et la conseillère nationale Franziska Ryser (SG). Le PLR a lui choisi la conseillère nationale Daniela Schneeberger (BL) ainsi que les conseillers aux Etats Philippe Bauer (NE) et Andrea Caroni (AR).

Le Centre a désigné lundi les conseillères aux Etats Isabelle Chassot (FR) et Heidi Z’Graggen (UR), de même que le conseiller national Leo Müller (LU).

La présidence et la vice-présidence de la CEP, postes-clés, seront dévoilées mercredi. La course se joue entre le socialiste Roger Nordmann, le vert’libéral Roland Fischer, l’UDC Alfred Heer ainsi que les trois candidats du Centre.

Les deux Chambres ont avalisé la semaine dernière la création de cette commission. Elle aura un mandat large, sur la longue durée, et disposera d’un budget de cinq millions de francs. Elle devra faire la lumière sur les événements qui ont conduit au rachat en urgence de Credit Suisse par UBS, et proposer des solutions pour l’avenir.