Selon un diplomate de l’UE, un pays en particulier ne voulait pas soutenir le texte. Probablement la Hongrie.
Contrairement aux attentes, le Comité des 28 ambassadeurs de l’UE (Coreper) n’a pas approuvé mercredi à Bruxelles le projet de conclusions sur les relations entre la Suisse et l’UE. Un diplomate de l’UE a déclaré à Keystone-ATS qu’un pays en particulier ne voulait pas soutenir le texte.
Selon ce diplomate européen, le problème ne vient pas spécifiquement de la Suisse mais plutôt d’une question sur la migration en général mentionnée dans un paragraphe des conclusions de l’Union européenne (UE). Bruxelles salue en l’occurrence l’engagement de Berne.
C’est probablement la Hongrie qui a mis son veto. Début février, Budapest avait déjà bloqué une position commune des Etats de l’UE lors des préparatifs de la réunion de l’UE avec les Etats arabes et africains. Ce qui avait mis en colère les autres Etats membres de l’UE.
Le Comité des représentants permanents (Coreper) est un organisme de l’UE. C’est lui qui prépare les travaux du Conseil de l’UE. Il est composé des représentants permanents (ambassadeurs) de chacun des Etats membres auprès de l’UE. Il est présidé par l’ambassadeur de l’Etat membre qui assure la présidence du Conseil.
Les ambassadeurs de l’UE avaient d’abord prévu de liquider le projet sans discussion en début de séance mercredi matin. Mardi prochain, les ministres européens devaient lui donner un feu vert définitif.
Il n’est désormais plus certain de pouvoir maintenir cet agenda. Mercredi, la discussion sur la Suisse prévue à l’ordre du jour avait pourtant été reportée en fin de séance, afin de se donner un peu plus de temps pour trouver une solution, en vain.
Il appartient maintenant à nouveau aux Etats membres d’essayer de s’accorder sur une formulation. Mais rien ne dit qu’ils y parviendront d’ici la prochaine séance des ambassadeurs vendredi.