WEF 2019: Ignazio Cassis juge l’accord avec l’UE vital

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Le conseiller fédéral ira parallèlement à Washington en février pour essayer de faire avancer l’idée d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.

La Suisse ne peut pas vivre sans accord avec l’UE, a affirmé jeudi Ignazio Cassis. Mais elle cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de ses voisins. Le conseiller fédéral ira à Washington en février pour essayer de faire avancer l’idée d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.

La Suisse a toujours eu des accords avec ses voisins, souligne le ministre des affaires étrangères dans un entretien accordé à la RTS à Davos (GR), où il a rencontré jeudi le commissaire européen pour la Politique régionale et de l’intégration européenne Johannes Hahn. Mais, comme dans tous les couples, les relations entre la Suisse et l’Union européenne connaissent des hauts et des bas, a-t-il ajouté.

Les relations se sont encore tendues avec la demande européenne de signer sans tarder le projet d’accord-cadre institutionnel. Pour M. Cassis, cette fermeté peut être due à la «blessure» provoquée par le Brexit.

«Les Britanniques ne savent pas ce qu’ils veulent, rester ou sortir, donc les Européens se sont dit que leur marché n’était si pas insignifiant. Et la deuxième chose: ils doivent montrer aux membres du club que le quitter n’est pas si facile», affirme-t-il.

Le Tessinois annonce par ailleurs qu’il se rendra le 7 février aux Etats-Unis. Il rencontrera le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et soulignera l’intérêt des deux Etats à avoir un accord de libre-échange.

Pour la Suisse, il est en effet «impératif» d’avoir accès au marché américain, «le deuxième plus grand marché dont on a besoin». En renforçant les relations avec le reste de la planète, la Suisse réduira sa dépendance à l’UE.

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