Rien n'est impossible – Week Ahead d’Allianz GI

Stefan Scheurer, Allianz Global Investors

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Il est peu probable que les prix du pétrole effectuent une réelle hausse, car la demande reste faible et les capacités de stockage supplémentaires sont rares.

Même si l'Opep et ses alliés ont récemment accepté de réduire la production de pétrole de 9,7 millions de barils par jour à partir de mai pour atténuer l'augmentation des stocks due au choc de la demande, les prix du pétrole ne sont pas restés longtemps soutenus; pendant une courte période, ils sont même tombés sous zéro pour la première fois dans l'histoire. Si ce phénomène est dû en grande partie à la situation de contango sur le marché à terme, il existe toujours une surabondance de pétrole au niveau mondial, malgré les réductions de production sans précédent. Et il est peu probable que les prix du pétrole augmentent, car la demande reste faible et les capacités de stockage supplémentaires sont rares. Les budgets des pays producteurs de pétrole seront probablement soumis à des tensions considérables en raison de cette situation.

La pandémie de coronavirus a provoqué un choc sans précédent tant au niveau de l'offre que de la demande, qui a plongé l'économie mondiale dans la plus grave récession depuis la Grande Dépression des années 1930. Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) concernant la croissance mondiale, le PIB mondial devrait se contracter de 3% cette année (en comparaison, il ne s'est contracté que de 0,1% en 2009, à la suite de la crise financière). Cette évolution se reflète de plus en plus dans les données conjoncturelles. Certains indicateurs avancés des Etats-Unis sont tombés à leur plus bas niveau depuis 40 ans; rien qu'au cours du dernier mois, le nombre total d'emplois créés aux États-Unis au cours de la dernière décennie a été perdu. Cela aura certainement un impact sur les ventes au détail. La diminution de la demande des pays industrialisés occidentaux pèsera sur les exportations japonaises et chinoises en particulier; au premier trimestre 2020, la Chine a enregistré pour la première fois une croissance annuelle négative (-6,8%).

Attention: ce texte a été traduit avec un outil automatique.


 

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