Les chances d'une hausse durable des prix du pétrole sont encore faibles.
Sommes-nous en train de revenir à la normalité? Alors que de nombreux pays assouplissent progressivement leurs mesures de confinement, les données sur la mobilité semblent aller dans ce sens (voir notre graphique de la semaine). Les prix du pétrole ont également bénéficié de la mobilité accrue et de la réouverture des économies. Mais malgré les réductions de production sans précédent des pays producteurs de l'OPEP+, nous connaissons toujours une «surabondance de pétrole» au niveau mondial (comme nous l'avons déjà mentionné). Les chances d'une hausse durable des prix du pétrole sont encore faibles, d'autant plus que la demande reste faible et que les capacités de stockage du pétrole brut sont insuffisantes. Cette situation pèse sur les budgets des pays producteurs. L'Arabie saoudite a déjà annoncé des réductions des dépenses publiques et triplé son taux de TVA, qui passe de 5 à 15%. Afin de stabiliser sa principale source de revenus, le pays prévoit une nouvelle réduction unilatérale de la production d'un million de barils par jour en juin, pour atteindre son niveau le plus bas depuis 18 ans.
Attention: ce texte a été traduit avec un outil automatique.