On prend les mêmes et on recommence

CPR AM

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Le prix écologique des JO de Pékin est au cœur des discussions alors que les Jeux de Sotchi en 2014 avaient déjà fait couler beaucoup d’encre sur le même sujet.

Les Jeux Olympiques d’hiver démarrent début février en Chine et le débat sur le boycott diplomatique est relancé. Ne connait-on pas pourtant depuis 2015 la ville organisatrice et n’est-ce pas la seconde fois en moins de quinze ans que Pékin est l’hôte des olympiades? Le prix écologique de ces jeux est aussi au cœur des discussions alors que les Jeux de Sotchi en 2014 avaient déjà fait couler beaucoup d’encre sur le même sujet. Respect des droits de l’Homme, déni climatique… parions que nous aurons encore le même débat en fin d’année avec la coupe du monde de football masculin au Qatar. 

En janvier, les mêmes sujets des derniers mois auront animé les marchés mais cette fois les incertitudes ont pris le dessus avec en prime le durcissement des tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine. Inflation persistante, valorisations excessives dans un environnement de taux bas, prises de profits… alors que les indicateurs de croissance sont robustes, les marchés anticipent cette fois la fin de la récré avec un relèvement des taux d’intérêt des banques centrales, Fed et BCE en tête. Après des mois de records à la hausse, les marchés actions ont terminé le mois en net recul, le S&P 500 enregistrant même la troisième pire performance de ces 30 dernières années sur le mois de janvier. Les taux d’emprunt d’Etat sont quant à eux remontés sensiblement, le taux 10 ans allemand retrouvant même le territoire positif. 

On en oublierait presque le COVID-19! Le ou la COVID d’ailleurs?!! 

Dans ce contexte, nos scénarios ont été quelque peu ajustés. Le scénario central qui prévoit une normalisation graduelle de la politique monétaire, reste inchangé mais sa probabilité est renforcée, passant de 60% à 80%. Dans ce scénario, la croissance reste soutenue et l’inflation élevée, tout comme la volatilité. Notre unique scénario alternatif (20%) anticipe un resserrement monétaire précipité et implique une hausse des taux longs plus marquée et une baisse des marchés actions.

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